Au fil des mots...

Petits textes...poèmes...poésies...pensées de vie...haïku...contes…en français

*****

Naître, vivre, partir

Mais parfois,
Naître, partir, renaître, vivre...

*****

Les liens du sang...
Les liens du cœur...

*****

Soirée peignoir télé
Lumière tamisée
Dehors, le vent souffle à tout emporter
Je me sens bien
Vivante

*****

Courir cheveux au vent
Sentir la brume, les embruns
Respirer à pleins poumons
Se sentir vivante
Encore et encore

*****

S'aimer grand comme l'océan
Minimum

*****

L'ami
L'amant
L'amour
La mer
La vie

*****

Un chocolat chaud sur tes genoux
Je redeviens petite fille
Mais dos à toi,
Tes mains sur mes pommes
Tes baisers dans mon cou
La femme s'éveille
Et sa fontaine coule pour toi
Prends moi
Je t'aime

*****

Un même événement
Dix personnes
Dix visions différentes

*****

Ne plus parler du passé
L'enterrer au fond de soi
Il ressortira tôt ou tard
Encore plus douloureux

*****

S'asseoir sur un banc
Avec soi même
Et regarder le temps qui passe
Un luxe gratuit

*****

Se réveiller
S'enlacer
S'aimer
Et le reste s'envole

*****

Ta main dans ce gant d'eau chaude
Parcourant mon dos avec douceur et tendresse
Je t'aime

*****

On n'a qu'une vie
Elle peut cesser à tout instant
Vivons dans le présent
Demain n'existe pas encore

*****

Une absence si présente
Une présence si absente
Subtilité de la vie

*****

Chercher sa voie
La trouver
Être soi

*****

Tomber mais l'essentiel, se relever

*****

Un sourire
Une main
Il suffit de tellement peu pour recroire en demain

*****

Suivre les autres
Rater sa vie
Suivre sa voie
Être épanouie

*****

Être à la mode de
Se croire unique
Et rejeter la différence

*****

Avoir t o u t e la vie devant soi
Mon cœur s'est arrêté à 38 ans...

*****

Avec toi
En toi
Au bout du voyage...

*****

Quand la lune voit le jour
Quand ta main la rougit

*****

Ce soir le vent se lève et souffle avec force
Il chasse ma peine
Face à la bêtise humaine...

*****

Briser ses chaînes
Et sentir l'ivresse de la liberté...

*****

Le clapotis d'une fontaine
Une cathédrale s'érige
Prends moi

*****

Deux pommes
Une banane
Un abricot
Et si on passait au dessert

*****

Composer ton numéro
Entendre ta voix
Allô...
Se sentir en sécurité
Aimée
Protégée

*****

Un jour sans
Demain ça ira
Ou pas
Prendre les choses comme elles viennent

*****

Le vent souffle
Ciel gris
Froid
Je rêve d'un ailleurs
Au loin
Là bas...
Au bord de l'océan
Des dunes de sables
Des rochers sauvages...

*****

La minute d'avant
On rit
On sourit
On pense à demain
La minute d'après
On se raccroche à la vie
Demain nous semble si loin...

*****

Le vent hurle et balaye tout
Bien au chaud je l'écoute
Et je pense à toi
Si loin de moi

*****

Accorder sa confiance
A tort
Ou à raison
Le temps un allié
Il trie nos potentiels amis

*****

Arrivée des beaux jours
Se sentir revivre

*****

Douter mais toujours avancer

*****

Savoir dire non
Savoir dire oui
Apprendre la liberté
Être maître de sa vie

*****

Être avec toi
Être contre toi
Être en toi

*****

Il faut toute une vie (et encore...)
Pour faire connaissance avec soi ...

*****

Être seule avec soi même
Paradoxe
On est deux en fait

*****

Faire beaucoup avec peu
Faire peu voir rien avec tout

*****

Au fil du temps
Au fil du vent
La vie s'écoule tranquillement

*****

Fin de journée
Un avion passe
Laissant une trace
Éphémère
Comme la vie

*****

Hier
M a  i n t e n a n t
Demain...

*****

Début mai
Un soir
Un chocolat chaud
Profiter de l'instant...

*****

Demain me rapproche de toi
Et m'éloigne de mes vieux démons...

*****

Une seconde
Une minute
Une heure
Un jour
Une semaine
Un mois
Un an
Un siècle
1000 ans
Et au delà
Le temps ne s'arrête jamais
Il est éternel
Comme mon amour pour toi

*****

Pardonner sans oublier...

*****

On peut tendre la main
Une fois
Dix fois
Mille fois
Mais savoir passer son chemin
Quand les gens ne changent pas
Quand leur comportement s'aggrave même
La vie trop courte pour subir encore et encore...

*****
Être seule à deux voir plus
Être juste bien avec soi même...

*****

Ma lune rougissant
Mes larmes coulant
Comme ma fontaine
Je t'aime

*****

L'air frais d'un matin d'été
Après une semaine torride
Une pluie fine puis battante s’abat
Le ciel gronde
Renaissance

*****

Avancer sur place
Reculer en courant partout...

*****

Les nuages vont et viennent
Nos joies , nos peines aussi...

*****

Au fil du tant...

*****

Sourire dans l'illusion
Pleurer dans la réalité
Pleurer dans l'illusion
Sourire dans la réalité
Toujours laisser son cœur ouvert
Voir au delà des apparences
Et passer son chemin, bien sur, si elles s’avèrent néfastes
Tout peut être possible
Mais juger d'avance
C'est condamné l'autre d'office
C'est se condamner soi avant tout
C'est se condamner à ne pas vivre
C'est se condamner à passer à côté de rencontres
Des rencontres qui peuvent changer nos vies
Dans nos amours
Nos amitiés
Dans nos projets professionnels et personnels...

*****

Le silence comme amie
Être avec soi
Apprendre à se connaître
Apprendre à s'aimer
Apprendre à s'améliorer
Apprendre à être bien
Tout simplement

*****

Le ciel se charge
La pluie arrive
Tout est lavé du passé

*****

Après la pluie, le beau temps
Je n'ai jamais connu le soleil depuis ma naissance
Jusqu'à ce que je te rencontre
Je t'aime

*****

Un chemin
Un but
Et s'y tenir

*****

Au fil des mots
Au fil des photos
Au fil des sentiments
Au fil du temps

*****

Dimanche matin
L'énergie de rien
Juste de penser à toi
L'automne est là
Contrairement à toi
Tu me manques

*****

Douter de soi
Alors que tout est là

*****

La peur, la colère, la rancœur étaient mes armes
Puis j'ai découvert l'amour, la paix, le pardon, la discussion
Chaque jour une occasion
Une occasion de les appliquer
S'améliorer
Devenir quelqu'un de meilleur
Je t'aime

*****

Les petites tables en bois
L'odeur de l'encrier
Du papier fraîchement imprimé
La maîtresse passe dans les rangs
J'ai 6 ans

*****

Être les plus grands
Dans cette petite cour sécurisée
Puis les plus petits
Dans l'immensité
J'ai 11 ans
J'entre en 6eme
Tout me parait effrayant
Déroutant
Tu étais là mais je ne le savais pas
Il m'aura fallu encore des années
Te rencontrer
Je t'aime

*****

L'odeur du café
Du pain grillé
Une nouvelle matinée
A tes côtés
Merci la vie
Je t'aime

*****

Entre absence et présence
Toi pour toujours
Et au delà
Je t'aime

*****

Mes bonheurs
Mes malheurs
Avec toi
Parce que c'est toi
Je t'aime

*****

Chaque jour qui passe
Me rapproche de tes bras
M'en éloigne aussi
Un jour tu partiras
Rejoindre l'eau delà
Nous nous y retrouverons
Je le sais
Pour l'éternité
Les véritables amours ne meurent jamais
Je t'aime

*****

L'art des mots
L'art d'aimer
L'art de vivre
L'art

*****

Le confinement me sépare de toi
Je rêve d'une seule chose
Être dans tes bras
Je t'aime

*****


1 2 3 nous n'irons plus au bois
Le corona est là
Me privant de toi
4 5 6 les jours s’obscurcissent
Le virus entame sa folie destructrice
La peur en nous, chaque minute se hisse
7 8 9 j'aimerai des souvenirs neufs
J'aimerai tes bras, ton sourire, que la vie reprenne tel un 69
Une vie pleine de désir, de caresse, de liens affectifs dans un monde meilleur remis à neuf
10 11 12 revoir Paris, Nantes ou Toulouse
Tours, Marseille ou la côte Andalouse
Revoir les gens, revoir la vie qui bouge

*****

Demain sera peut être mieux
Demain sera peut être pire
Demain sera peut être pareil
Demain sera peut être pas
Alors que le présent est

*****

Le temps est éternel
Mon amour pour toi aussi
Je t'aime

*****

Des gens bien
Des gens moins bien
Des gens tels qu'il vaut mieux ne pas croiser leur chemin
Nous sommes pourtant tous issue de la même source
Nous avons tous été ce bébé innocent
Mais pour certains, que s'est il passé entre temps?

*****

Twitter avec un inconnu
Ne pas connaître sa voisine
Monde moderne

*****

Allongée sur tes genoux
Tes mains sur ma peau nue
La vie est belle
Je t'aime

*****

Avons nous tous le choix?
Le choix d'une vie meilleure?
Certains sont ils condamnés d'avance?
Essayer encore et encore
Pour ne rien regretter
Chaque jour , tout peut être possible
Y croire jusqu'au bout

*****

Un p'tit café au soleil
Il suffit souvent de peu pour être bien
Un nuage passe
Et tout s'assombrit
Parfois profondément
Et pour longtemps
Profitons de l'instant

*****

Semer pour demain
Récolter les fruits
Vivre

*****

Le bonheur ne se mesure pas à tout ce que l'on achète
Le malheur si, parfois

*****

Quelques dodos me séparent encore de toi
Tu me manques

*****

T'apercevoir dans la rue
Entendre le bruit de l’ascenseur
Puis ta valise
La clé dans la porte
La porte qui s'ouvre
Comme tes bras sur moi
M’enlaçant
Me caressant
Me cajolant
M'aimant à l'infini
Comme les miens
Jusqu'au bout de la nuit
Jusqu'au bout de ma vie
Je t'aime

*****

Voir le monde avec des yeux d'enfants
Se réveiller
Il a perdu son auréole...
Au fil des épreuves
Mais un ange est passé
Il m'a montré un univers caché
Loin de la folie des hommes
Plein de poésie
D'amour
De pardon
De partage
De dialogue
De communication
De bienveillance
Il m'a redonné foi en la vie
En l'humain
Je t'aime

*****

Ne plus avoir peur le soir
Ne plus avoir peur dans le noir
Les vilains monstres seront desormais derrière
Ainsi que les méchantes sorcières
Seul ta main sera prés de moi desormais
De jour comme de nuit
Pour la vie
Pour toujours et à jamais
Je t'aime

*****

Premiers beaux jours
Malgré le confinement
Les astres sont toujours là
La vie aussi
Elle continue
Autrement
Nous nous reverrons
Ici ou là
Au plus tard dans l'au-delà
Je t'aime

*****

Il était une fois
Il sera une fois
Il est
Et cela n'arrive qu'une fois
Je t'aime

*****

Prendre le meilleur dans un monde de noirceur
Prendre le poëtique dans un monde chaotique
Chercher la vérité dans un monde caché
Voir la vie à tout prix
Que le ciel soit bleu ou gris
Surtout s'il est gris

*****

Les mois passent
Toi le corona tu es toujours là
Tu ne trépasses
Qui te véhicule
Qui te circule
L'amusement plus fort que tout
Comme une drogue rendant fou
Le monde s'effondre  de partout
Sanitairement
Socialement
Les non masqués
Les masqués sous le nez
Les agressions pour refus d’obtempérer
C'est ça le monde moderne d’aujourd’hui?
Un monde civilisé et concerné?
Un monde de partage, de soutien visant la protection commune de nos santé?
Des petits à nos aînés
Les mots me manquent face à tant d’indifférence
Toi aussi mon chéri tu me manques
Plus de six mois sans toi
A cause de ce corona
A cause de ces gens là
*****
Ciel dégagé
Ciel étoilé
L'infini devant moi
Comme mes sentiments pour toi
Je t aime
*****

Chaque jour on détale
Echapper au mal
Chaque jour pris au piège
Rien ne nous allège
Néanmoins l'espoir
Un jour sortir du noir
S'envoler
Dans un ciel dégagé
Comme le font les grues cendrées

*****

Lumière de mes jours
Lumière de mes nuits
Lumière de ma vie
Je t'aime pour toujours

*****
 
A ma Bretagne natale,
Que j'ai quitté de façon si brutale
Du travail du jour au lendemain
Les soucis, la vie,
L'espoir d'un meilleur demain
De respirer loin du passé
Plus de 20 ans deja
Mais cela me semble hier
Les villes, la mer, 
Les forets, ta Briere
Le temps passe mais les souvenirs sont là
Les bons, les mauvais, la vie quoi
Tu restes intacte dans mes pensées
Tu restes gravé dans mon cœur
Tes embruns, ta douceur
Tes couleurs, tes odeurs
Ta faune, ta flore,
Ton rivage, ta cote sauvage
Tes tempêtes, force 12, force 7
Tes festivals, tes bals, tes crêpes
Du Pouliguen à St Malo
Les fruits de mer, le cidre,  les kouin aman
Tout cela au plus profond de mon âme
Je t'aime ma Bretagne natale
Mon aurore boréale
Tu coules dans mes veines
Comme une sève éternelle
Depuis des générations
Les Le Penru, les Pédrons,
Nous sommes de chez toi
Nous y sommes nés, nous avons vécu là bas
Et même loin de toi,
Mon esprit  chaque jour  s''y envole  telles les mouettes vers l'île de Bréhat
Je ne sais si je mourrai dans tes bras
Mon dernier souffle dans le Morbihan
Mes cendres dans ton océan
La vie nous le diras 
Mais, d'ici là
Je voulais te dire tout bas: 
Da garout a ran ma Bretagne
De la part de Anne

*****
 

Onze mois deja sans toi
Le corona toujours là
Pire, des variantes ont vu le jour
Et atteignent la France, doucement, à pas de velours
Parfois je doute sur l'avenir
Chaque livreur, chaque carton peut m'amener le virus
Me le transmettre direction le ciel, venus
Mais il faut bien manger
Se soigner
Et oui, corona ou pas, Lyme elle aussi toujours là
De plus, il faudra sortir
Rendez vous médicaux ou opérations,
Peur de payer l'addition
Peur de ne jamais te revoir
Que l'un de nous finisse dans le noir
Mais l'espoir fait vivre
Alors j’espère survivre
Revivre
Et un jour, le même toit, au soleil, là bas
Et qui sait
Porter le même nom que toi
Je t'aime mon chéri
Tiens le coup toi aussi
"Api gaizeur"
Un code entre nous
Notre chemin vers le bonheur
Notre revanche sur tant de malheurs
 
*****
 
Étudier, travailler, consommer
Un chemin tout tracé
Les rails bien agencés
Ainsi va l’humanité
Depuis une éternité
Métro, boulot, dodo
Un faux eldorado
Qui t'use au fil des années
Mais qui remplit les poches de notre société

Les enfants, la maison, le chat ou le chien
Les impôts, les bouchons, toujours les mêmes demain

La vie c 'est hamster

La vie c'est galère
Les rêves mis de côtés
On verra demain
Mais demain déjà passé

Les drogues, l'alcool pour oublier
Les armoires remplies pour compenser
La pollution, la sur consommation
Le réchauffement du climat
Le corona
Les confinements à répétition
Les violences en hausse
Le chômage, les suicides en masse direction la fosse
Je rêve d'un K2
D'une yourte en Mongolie
Dans les bras de mon chéri
Que je n'ai pas vu depuis 11 mois 
Les gens faisant n'importe quoi
Les soirées, les masques sous le nez
Toute cette société qui part en vrille
Et que dire de la sécheresse, la famine, tout ça m'rend fébrile
Alors je suis mon chemin
Loin des magasins
Vivre avec peu mais vivre mieux
J'aide au mieux celui dans le besoin,
J'aime, je crée, pour de meilleurs lendemains
La vie un enfer
Ma vie un ampère

*****

La photo comme des mots
Les mots comme des photos
Le dessin comme déco
A tous ces mots, ces photos
Un prolongement de moi
Un prolongement de soi
L'art un imaginaire
L'art  pansant nos galères
Aux âmes en errance
Amenant de l’espérance
De la beauté
Dans cette immensité
De noirceur
J'essaye d'apporter un peu de bonheur
*****
 
La malbouffe
Les cancers
La misère
Un monde de ouf
La société de consommation
Qui endette les plus démunis
Et enrichit les mieux lotis
Un monde chimique
Plein de sacs plastiques
Étouffant ce monde autrefois magique
Polluant les océans, les forets, les champs
Les virus, les mutants
Les confinements
Suffoquant nos vies, nous poumons deja meurtris
Par la pollution des usines ou les voitures en masse qui nous asphyxient
J'ai besoin d'air
J'ai besoin de vert
J'ai besoin de silence
Loin de cette violence
J'ai besoin d'errance
Pour me retrouver
Pour me libérer 
De ce monde dont je n'ai pas rêvé
Je veux mon îlot
Loin de tout
Mais prés de toi 
Un même toit
Avec toi
Une vie qui soit bio
Je veux un air pur
Des fruits, des légumes qui aient du goût
Mon âme, ma tète, mon corps  dans la nature
Ne faire qu"un avec la faune , la flore
Vivre dehors
Sans peur ni noirceur
Texte utopique 
La vie psychotique
Pilule bleue en masse
Pilule rouge dans ma nasse
Pour mieux apprécier quand tu m'enlaces
Dans notre p'tite chaumière
Précaire mais sincère
*****
 
Insomnie la nuit
L'angoisse de demain
Ternisse nos rêves de minuit
Les fantômes du passé
La peur de manquer
De ne plus travailler
De perdre sa santé
Dans ce monde pollué
De particule, de virus, de violence
On se sent en errance
Une errance subit
Un labyrinthe sans sortie
Mais toujours espérer
Agir pour un avenir épuré
Une vie de liberté
A tes cotés
Avec mes rêves réalisés
Pour ne pas se dire quand l'heure sera venu
Il est trop tard,  j'aurai du
La vie un aller simple
La vie gravir un Olympe
Au sommet la mort
Entre, le bonheur
Encore faut il l'apercevoir
Tant nos yeux, nos cœurs souvent dans le noir
Dans un monde où l'on s'abreuve de choses menant au desespoir

*****
 
Des tours qui touchent le ciel
Des hommes qui touchent le fond
Des buildings de finance
Des cités d'errance
Des centres commerciaux à perte de vue
Des humains en perte de vue
La déforestation privant la faune la flore d'habitation
La societe de consommation ruinant les Robinson
Alors je regarde le ciel
La lune me semble si belle
Les étoiles filantes
Le soleil, sa douceur réchauffante
Je rêve d'un monde meilleur
A commencer par tes bras
Qui sont loin de moi
Depuis bientôt un an déjà
Pour cause de corona...
Un virus que véhiculent les gens
Trop occupés à consommer
Sans se soucier des risques pour la société
Les gens tombent malades
Les gens meurent
Les emplois disparaissent dans l'heure
Mais peu importe, l'important le shopping comme ballade
Triste société
Qui a perdu son humanité 
Alors je regarde le ciel
Pour ne pas toucher le fond
Je le sais, toi et moi, nous vaincrons
Nous nous reverrons
Ils ne nous auront pas 
Nous ne sommes pas de ceux là
Des moutons zombies
Qui n'ont pour vie
Que d’acheter pour exister
Des disciples suivant leurs gourous
De la publicité, de la télé, du JT, de la télé-réalité
Toujours plus haut, toujours plus fort
Consommez cela fera votre bonheur
Pendant ce temps là les SDF dorment toujours dehors
L’Éthiopie, Madagascar crient famine
Mais qui s'en soucie, consommer leur dopamine 
Alors l'immensité du ciel, l'art et le souvenir de ton regard
Me remplissent chaque seconde d'espoir

*****

Cultives le silence
Stop l'abondance
N'amasses plus les biens et les likes
Mais fait le bien , aies une vie light
Sèmes, aimes
Fait de ta vie un poème
Chaque mot une porte vers tes rêves
Chaque vers une émotion vers Eve
Chaque strophe une sensation purifiant tes démons
Sois le sculpteur de ta vie
Peints les âmes à l'infini
Photographies tes désirs, tes pensées
Sois le dessinateur de l'humanité
Écoutes ton cœur
Optes pour le bonheur
Certes, le chemin le plus long
Mais une vie où tu seras toi
Présent pour ton prochain
Créatif pour ton destin
*****
 
Un p'tit portail vert
La boite à lettres assortis
Y trouver des lettres d'amis
Des cartes postales de tout pays
Surtout celles de la fratrie 
Petite, les yeux brillent, on est ébloui
L'allée de gravier
Les roses parfumées
Les herbes de la pampa
Un pare terre de fushia
Plus loin un petit puit
Des framboises pour les clafoutis
La balançoire, s'amuser le soir
Le cerisier en fleur
Petit moment de bonheur
Toy, Texan, Bianca
Mes chiens, mon chat
Au printemps, on sortait le salon de jardin
Faune, flore, nous ne faisions qu"un
La natte de plage 
Sans les coquillages
La vie me semblait belle
Dans ma fausse tour de Babel
Sans internet, je m’évadais dans ma tête
L’imaginaire, mon quintet
A l’intérieur de la maison,
Du mobilier breton
Notre région, depuis des générations,
Le formica, le pliz qui sentait bon
Ma chambre en bois
Les rideaux roses
Mon p'tit univers à moi
Mon refuge, mon osmose
Mes livres, mes carnets
Mes pensées, je notais
Mon kodak
Mettre des souvenirs dans la boite
Un secrétaire pour faire les devoirs
Une petite niche , des tiroirs
Y ranger mes  secrets,  mes espoirs
Des le réveil, l'odeur du café
Le salon, la radio,  Europe 1
Les infos chaque matin
Le dimanche,  on partait faire du bateau
Les bords de l'Erdre, les ronds dans l'eau
La brume, le silence, les canards, le château,
Le midi, c’était toujours poulet
Quelques frites l'accompagnaient
Puis des jeux diverses et variés ou mes devoirs selon les années
Nous allions souvent à la mer,
Nous passions par la Brière,
Les marais salant, les plages, les rochers
Le Pouliguen,  sa grotte des Korrigans m'y cacher
L’été c’était souvent Carnac
Les mégalithes, ses snacks
Les cornets de glace à la cuillère,
Les fruits de mer
Tout cela me semble hier
Il me reste les souvenirs
Les sensations, les odeurs, les couleurs à ouvrir
Le noir a souvent dominé
Pour ne pas dire régner
Mais le temps un allié
Vingt ans deja que tout s'est arrêté
Comme un arrêt sur image, la bobine a calé
On apprends à vivre avec
On apprends à faire sans
Sur tellement de plan
On apprends surtout à se rappeler  dans cette cinémathèque qu'est ma mémoire
Des petits rien qui font tout, illuminant mes sombres jours, mes sombres nuits, mes sombres soirs
Une feuille, une fleur, une odeur,  une couleur
Tous ces p'tits moments plein de douceur
Aussi fugaces qu'une étoile filante
Qui ont aussi peuplé mon enfance accablante
Que chacun avance au mieux
Que chacun dénoue ses nœuds
Pour un avenir lumineux
La vie peut être un enfer
Il n'est jamais trop tard pour s'en extraire
La résilience , la bienveillance,
Contrant toute cette violence 
Tomber , se relever,
Vivre, exister
La vie m'appelle
Elle sera belle
Je pars la retrouver
L'art et l'amour dans mes bagages
Mon passé, une force en héritage

*****
L'art des mots
L'art des maux
L'art déco
L'art d'écho
L'art en vers
L'art envers
L'art en soie
L'art d'être soi
L'art qui conte
L'art qui compte
L'art dans l'air
L'art dans l'ère
L'art pour elle
L'art une aile
L'art sous l'encre
L'art une ancre
L'art d'auteur
L'art hauteur
L'art en chœur
L'art du cœur
L'art cité
L'art citer
L'art dessin
L'art dessein
L'art en do
L'art de dos
L'art en fer
L'art de faire
L'art, des fois
L'art des foies
L'art de la guerre
L'art naguère
L'art n'est guère
L'art un leurre
L'art le leur
L'art en mer
L'art, ma mère
L'art mort
L'art des maure
L'art de penser
L'art de panser
L'art repère
L'art repaire
L'art du temps
L'art du tant
L'art volcan
L'art vole quand
L'art excelle
L'art XL
L'art un sens
L'art des sens
L'art à tout pris
L'art n' pas de prix
L'art mon sang
L'art, bon sang
L'art m'a pris
L'art m'appris
L'art, ma saine,
L'art ma Seine
L'art en scène
L'art une danse
L'art si dense
L'art, ma voix,
L'art ma voie
L'art à terre
L'art, ma terre

*****
 
Paris, mon amour, 
Je pense à vous chaque jour
Du haut de ma tour
Loin de vous dans cette ville de Tours
Le provisoire devait être transitoire
Mes les années ont passé
Le cœur, les soucis, la vie,
Les imprévus, les pandémies,
La distance nous a jamais séparé
Le pire nous a même renforcé
L'amour vrai ne meurt jamais
Dans l'au delà, il continuera 
Chaque soir je regarde le ciel
La vue du 9 eme si belle
Nous sommes loin mais sous les mêmes étoiles
Tu es mon pinceau, je suis ta toile
Nos sentiments, couleurs immarcescibles
Même terre, même univers,  incessibles
Un jour tes bras
Un jour même toit
La lune on regardera
Blottit l'un contre l'autre
Notre love en marée haute
Force 12  dans le bonheur
Tempête à vie dans nos cœurs
Utopie dirons certains
La neige pourtant tombée hier matin
Recouvrant à perte de vue 
Le désert en blanc, du jamais vu
Faire chaque jour de sa vie l'impossible
Pour que tout devienne possible

*****
 
La guerre, les camps, le froid,
La misère, pas d'emploi
La famine, c 'est la ruine
La sécheresse,  la rudesse,
S'embarquer, s'envoler
Marcher, détaler,
Fuir pour vivre
Espérer, poursuivre
L’âme pour seul bagage
Dans ces bateaux de fortune en plein tangage
Pour ceux qui atteignent un point de chute
La méfiance, l’indifférence
Les droits de l'homme ont perdu leur parachute
En plein Paris, des tentes à pertes de vue
Pillés, lacérés, rien pour se chauffer
Pas une miette à manger
On est loin de l’auvergnat de Brassens
Les 4 petits bouts de pain quand il faisant faim
Les 4 petits bouts de bois quand il faisait froid
Bleu blanc rouge s'évincent
Qui sait un jour, ceux qui rejettent seront dans le besoin
Ils devront partir loin
Ils traverseront des mers
Et quand enfin, ils atteindront la terre
Un rentrez chez vous les accueillera
Dégagez de là
Liberté, Égalité, Fraternité
Toujours très beau sur le papier
Mais dans la réalité...
Je ne vois pas d'humanité
Pire encore, ceux qui aident se font même arrêtés, dénoncés
Je ne sais pas ce qui s 'est passé
Comment tout cela est arrivé
Des gens bien il y en a toujours eu
Des gens mauvais aussi
Le bien, le mal n 'a pas de pays
Alors pourquoi ces amalgames comme ces tentes à perte de vue
L'humain ne forme qu'un
Mème sang, même veine, mème planète
Moi je leur dis bienvenue
Un sourire, un café, un morceau de pain
Une adresse à leur donner
Un toit, un emploi, les aider
Pour de meilleurs lendemains
Que votre passé reste au loin
Que chacun d'entre vous trouve son îlot
A Paris, à Nantes, ou St Malo
Il y aura toujours des gens malsain
Il y aura toujours des gens bien
Peu importe que l'on soit aidant, aidé, blanc, noir ou pygmée
Les amalgames, tueurs d’âmes
La bienveillance, semeuse d’espérance

*****
Petit, on est tous amis
Ado, premiers couteaux dans l'dos
Adulte, c'est la chute
Comme si en 18 ans
Les rêves, les valeurs avaient deja désertés les cœurs
Chacun dans sa roue
Avec son passé, son présent
Ses blessures, le poids de son armure
Un futur errant
Des diplômes non souhaités
Des couples mal formés
Un job non désiré
On voulait
On rêvait
Mais la vie a fait que
Mais pourtant qui dirige nos vies
Qui dis je
Qui conduit le ferry
On fait des rencontres
Souvent de nos souhaits à l'encontre
Des couples se forment
Des amitiés se déforment
Les divorces en masse
Les enfants qu'on tabasse
Les p'tite filles qu"on viole à même la natte
On boit de manière inadéquate 
Les femmes sont maltraités
Les hommes aussi, ne jamais l'oublier
Les coups partent pour un repas mal préparé
Un regard qui ne convient pas
Une cigarette pas là
On allumé sa télé
Les drames en masse au JT
Ici ou ailleurs
Mêmes malheurs
La peur de l'autre
La peur de soi
Le manque de confiance
En soi 
En l'autre
C'est l'errance
Sans fin se répètent les souffrances
De Paris, à Rome, Tokyo ou Florence
Du Brésil, aux îles, du Rwanda à Djakarta
Pire que tout, nombre de gens ont l'air heureux, ont l'air bien, 
Mais une pandémie, et le masque s’avère en fait très fin
Enlevez les bars, les restos, le monde à gogo
La roue du hamster ne tourne plus
On se retrouve avec soi et souvent c 'est pas très beau
Le château n'est plus
Les cartes ont chues
Un jour on décide de respirer
Un jour on décide d'aimer et être aimé

De se faire respecter
De briser nos chaînes par dizaines
On choisit un métier par passion

Plus pour remplir nos maisons 
A foison
Vivre utile
Stop au futile
Place à l'air pur
En masse, sans rature
Aidons nos prochains
Tendons nos mains
Dialoguons
Communiquons
Pardonnons
Changeons
Semons des graines pour l'avenir de l'humanité
Car là franchement, ce monde ça fait pitié
Il est complètement pollué
Sur terre,
En mer
Dans nos chairs
On dit chaque fois plus jamais ca
On fait des marches blanches
Mais nos livres d'Histoires, les journaux ne parlent que de ca 
A chaque fois, tout recommence , c'est l'avalanche
On a qu'une vie
Oui je sais c'est bateau
Mais, notre dernier souffle arrivera bien assez tôt
Et ce jour là, pas de remord, pas de regret
Partir comblé pour l'éternité
A tes côtés


*****
 
Ce soir, c'est la tempête
Minimum force 7
Je prends mon voilier
Direction les étoiles
Le monde entier va trop mal
La violence, la pollution, un mal sociétal
Tout me semble bien plus beau là haut
Mais au final même la couche d'ozone abîmé
La planète quand à elle montre son corps lapidé
Les guerres, les feux de foret, les lacs, les rivières asséchés
Les animaux en extinction
Alors changement de direction
Je pars dans mon imagination
Au moins là bas, tout respire l'humanité,
La faune, la flore en prolifération
L'air y est pur
Les amitiés, l'amour perdurent
Comme avec toi
Seul rayon de soleil sur cette terre 
Une terre de misère
Dans laquelle, plus le temps passe
Plus je me dis,  c'est l'impasse
La planète trépasse
De manière irréversible
Les gens continuent de consommer
Les gens continuent de se consummer
Dans leur roue de hamster invisible
Prisonnier de leur propre vie pour l'éternité
Ainsi va l'humanité
*****

Un p'tit mot
A bientôt
On doit partir
On vous laissera une adresse
On pourra s’écrire
Dans un proche avenir
Embrassez les enfants
On se reverra dans quelques temps
On sent pourtant une certaine détresse
Une écriture plein de tristesse
Direction les autocars
Direction la gare
Il fait froid, il pleut , il fait noir
Dans les wagons, rien pour s'asseoir
Pas de sanitaire, pas d'air,
Une p"tite lucarne
C'est le vacarme
Ça y'est, c'est le départ
On sera bientôt arrivé
On va pas se plaindre du manque de confort
C'est la guerre, personne ne roule sur l'or
On va sûrement travailler
Un nouveau logement habité
On y sera bien, la famille c'est sacré
Le train roule des heures, des jours,
Rien à manger, rien à boire, on dort debout
L’hygiène, les gens fous, épuisés, tombent comme des poux
Puis soudain, on s’arrête quelque part
Rien à l'horizon, il fait noir
Les portes s'ouvrent enfin
La fin du cauchemar, il était temps
Mais, non, le pire à venir, la mort pour beaucoup nous attends
Sans parler des mauvais traitements pour les survivants
En attendant, on descends
Des cris en allemand, 
Des chiens aboyants
On doit descendre
Manu militari
Le droit de rien prendre
Les familles désunis
Tout se mélange
Les gens, les bagages
Certains deja devenus des anges
La peur, la fatigue, la faim, on n'a plus d'age
Des colonnes se forment dans la torpeur
Les hommes, les femmes séparés
Les enfants, les bébé en pleurs, ils ont peur
Que va t'il nous arriver...
Au loin, la fumée
Elles sortent de grandes cheminées
Sans doute un poêle à bois nous réchauffer
Comment imaginer que les gens y sont gazés, brûlés
Les baraquements en bois, on a froid
On dort à plusieurs dans des lits de fortune
Pas d'oreiller, pas de couette, pas de draps
Juste les corps sales et meurtris serrés comme des légumes
Les gens sous alimentés, squelettiques 
Sous vivent dans des baraquements en briques
Les heures de labeurs
Les réveils à pas d'heures
Nous ne sommes plus que des numéros
Tatoués sur nos bras
Dans nos têtes, plus de neurones, c'est zéro 
Qui aurait pu imaginer ça
Punir les gens car ils sont juifs
Punir les gens car ils sont des opposants
Punir des gens car ils sont différents 
Tout ça n'est pas fictif
Une triste réalité
Qui a duré des années
Par des fanatiques complètement cinglés
Mais profondément organisés 
La mort c'est leur travail
Les gens du bétail
A éliminer, à brutaliser
La race, la leur, c'est sacré
Leur politique, leur vision,
T'y opposer c'est direct les camps de concentration
"Le travail rend libre"
Quatre mots, que leur folie exhibe comme ces "toubibs"
Ils ont "œuvré pour la science"
Tuant les gens à petit feu, dans la démence
Des expériences médicales 
Sur des corps vivants mais bien bancales
Sans anesthésiant, 
Avec des produits les décimant
Très peu de survivants
Toi tonton Joseph tu as tenu
Je suis si heureuse de t'avoir connu
Petite, je ne comprenais pas pourquoi tu ne parlais pas
Je n'ai même pas le souvenir d'avoir entendu le son de ta voix
Je suis sure qu''elle était douce comme toi
Les gens ont toujours dit du bien de toi
Un homme de la terre avec du coeur
Que la folie nazie a enfermé dans un profond malheur
Ton regard ailleurs, ta gavroche, ta chemise à carreau
Tes poumons meurtris par tes bourreaux
Ton bras tatoué par les Nazis
Ton esprit démolit
Par des images que même la cosmogonie ne peut expliquer
C'est sans doute ça l'irrationalité
Un jour tu nous a quitté
Ainsi va la vie, notre destinée
Toi tu ne pouvais plus respirer
Tes poumons trop trinqués
Les camps, les experiences médicales
Au final, cela te fut aussi fatal
Tu auras eu une sorte de sursis quelques décennies
Mais une vie totalement détruite, ta santé meurtrie par une idéologie
Pendant des années, j'ai comme zappé ce qui t'es arrivé
On en parlait dans les livres d'histoire
C’était atroce, c’était le noir, pas de phare
On se dit pas toi, pas possible, de quel droit ils t'auraient fait ça
Et puis j'ai voulu regarder les choses en face
La pilule rouge, la bleue la remplace
J'ai beaucoup fait des recherches, des lectures
J'ai trouvé des documents te mentionnant sans rature
Voir ton nom, ton numéro
Ton camp de Dachau
Je le savais pourtant tout ça
Mais le voir écrit
Ça change une vie
On ne peut que constater, oui ils t'ont fait "ça"
Oui c’est bien toi à qui il est arrivé tout "ça"
Certains documents sont scrupuleusement tapés à la machine
Les identités lettrés et chiffrés bien alignés dans des colonnes bien rangées
Comme s'il s'agissait de marchandises qu'on classe à l'usine
Comme s'il s'agissait de résultats de sondages pour des magazines
La mort dans l'administration
L'absurde, l'indignation
L'extermination
Plus de 3 millions n'en reviendront jamais
Pour les survivants, un avant, un après
Pas un seul jour sans que cela me hante 
Les années passent mais ce sentiment ne trépasse
Je pense fort aussi à ta femme, ma tante
Vous étiez des gens bien
Je me souviens de votre petite maison
Dans l’arrière pays breton
Dans ce petit hameau de hoscas
Ta Brière cher à vos cœurs
Ses odeurs, ses senteurs
La petite échelle en bois menant au grenier
La table, la toile cirée
Les armoires de campagne, les odeurs des marais salants
La lavande dans ces placards d'antan
Je te rends hommage par ces quelques mots
Ainsi qu'à tous tes camarades qui sont tombés de haut
Une manière de faire le deuil de ce passé
Qui malgré les années reste sacrément ancré
J'ai malgré tout un sentiment de transmission
De devoir oeuvrer, en parler pour une potentielle abolition
Qu'il n'y ait plus jamais de genocide et de camp de concentration
Un sacré héritage 
Ta force me donne du courage
Dans mes moments de fatigue ou de doutes
Je sais tu es sur ma route
Depuis celle du ciel
Qu'elle te soit belle et éternelle
Avec ta femme à tes cotés pour l'éternité
Nous nous reverrons le moment venu
J'en suis convaincue
D'ici là,  je pense fort à toi
Mon esprit chaque jour vole vers toi
Comme les mouettes du Pouliguen 
Les goélands de St Brévin
Les grues de Brière dans ton si beau marais où vous ne faisiez qu'un
*****

Se balader main dans la main
Nous ne faisons qu'un
Sur les bords de la  Garonne ou de la Seine
T'entendre me dire à quel point tu m'aimes
Se sentir comme une reine
Sans les châteaux, sans l'argent ou les bijoux
Mon art, ton amour, tes baisers dans mon cou
Suffisent à mon bonheur
De rien, je n'ai plus peur
Une petite chaumière au grand air
Vaut mille manoirs dans le noir
Un petit T2 sous les toits avec toi
Vaut mille palais richement meublés, pleins de laquets
Sans ton corps, ton esprit
Sans nos partages jusqu'au bout de la nuit
Sans tes câlins, tes mains, sur mon corps à l’infini
Avec toi, je me sens libre d'exister
Avec toi, je me sens en sécurité
L'univers m'appartient
Les étoiles ,qui brillent le long du canal
Nous ne faisons qu'un
L'amour çà ne s'explique pas
On le sent, on le sait, il est là
Comme cette petite main ce jour là
Dans une gare à Paris
9 ans deja de Paradis
Avec des hauts, des bas
La vie, ses aléas
Mais le pire nous a rendu plus fort
Comme ce cœur, ce corona, 
Ces confinements loin de toi
Nous nous reverrons, nous irons vers un ailleurs
Où ne règne que le bonheur
Un pays de Caucagne
Un même toit où toujours l'amour gagne
Loin des galères d'avant
Blottit d'un amour sincère droit devant


*****
Un passé compliqué
Il a fallut composer
Pour se construire un futur
Se bâtir une armure
Qu'elle soit plus que parfaite
Permettant d'anticiper
Se protéger
Se libérer
Pour un présent postérieur à la noirceur
Pour un futur antérieur aux potentiels erreurs
Qui aurait découlé de ce lourd passé
La vie une conjugaison
Le temps des actions
Bâtissant nos maisons
Les murs nos âmes
Purifiées de ce passé infâme 
Le sol les fondations 
Le toit notre guérison
Il me tarde de vivre à tes cotés
Chaque jour tes bras contre moi
Le son de ta voix 
Des douceurs me chuchotera
Tes mots m'enveloppant 
Tes connaissances me captivant
Un plus un ne feront qu'un
Toi et moi  dans l’infini des embruns
*****
 
Je ne croix qu'en toi
Tu es ma religion, ma foi
Je pourrai mourir pour toi
Ta sauver la vie 
Même j'en péris
Mon amour pour toi n' a pas de prix
Je changerai pour toi
Devenir un meilleur moi
Que tu sois fier de moi
Tu es un ami, un amant
Un frère, un père, un confident
Ta voix, tes mots, tes caresses,
Ton savoir, tout cela m’emmène plus haut que l'Everest 
Je t'aime pour la vie et au delà
Un amour comme cela n'arrive pas deux fois
Malgré les hauts, les bas
C'est à deux qu'on les surmontera
Ma p'tite main dans la tienne
Quoi qu'il advienne

*****

Avec mon chéri, nous avons des coups de cœur 
Des sourires, des rires dans nos cœurs
Des câlins, des mains et des mots tendres pour chacun
Des partages, des échanges sur tant de choses, on s'entend si bien
Et cela, depuis bientôt 10 ans chaque jour dès le matin
Malgré les aléas, les soucis
Le passé, le présent, la vie
Oh bien sûr, nous nous disputons 
Mais dans le dialogue, la communication
Pas toujours simple mais nous essayons
Nous apprenons de nos erreurs
Nous tentons de nous rendre meilleurs
Il faut se battre pour les belles choses
Pour notre osmose
Pour notre symbiose
Pour d'autres, ce sont des coups, de lourds chagrins
De jour comme de nuit, c'est sans fin
Des mots, des insultes pour un oui pour un non
Pour une suspicion, pour un rien
Des coups de pied, des coups de poing, des comportements sanguins
Des nez cassés, des yeux tuméfiés, des veines explosées
Du harcèlement, des accusations d'amant, t'étais où, avec qui, tu rentres quand
La peur que l'autre la regarde et nous la prenne
Un ami, un voisin, un inconnu
Alors une mini-jupe, un regard, un appel et c'est le drame absolu
Se remettre en cause alors qu'elle nous fait de la peine?
Jamais de la vie,
D'ailleurs, je suis dans le vrai, elle s'excuse après chaque mots chaque coups partis
Alors nous l'enfermons dans une cage dorée de violence continue
Il faut qu'elle comprenne qui est le maître, le mari, 
Le conjoint, l'amour de sa vie
Mais comme cela ne suffit plus
Nos angoisses et nos délires continuent
Alors on la poursuit dans la rue
Mis en joue, comme du gibier
3 2 1 on tire, carton plein sur l'être aimé
Dans les jambes de préférence qu'elle ne nous échappe plus
Aimer c'est détruire c'est bien connu
Puis on déverse de l'essence sur tout le corps 
Celui de sa femme qu'on adore
On commence bien par la tête
Sa beauté touchée, elle ne sera plus regardée
Puis tout le bidon y passe, on verra bien ce qui se passe
Après tout, c'est elle qui m'oblige à faire cela
Moi je voulais juste qu'elle soit à moi
Alors une petite punition, cela ne lui fera pas de mal
Alors on la traque tel un animal
On lui tire dessus
On la brûle à mains nues
 À cause d'elle on souffre, on n'est pas bien
Pas grave si on se trompe, il faut qu'elle retrouve le droit chemin
Par n'importe quel moyen
Un briquet s'allume, le nez dans le caniveau
Encore vivante, pleurante, consciente
Elle pense sûrement à ses enfants
Ils sont trois, le p'tit dernier à 5 ans
L’aîné 13 ans
Il faut qu'on vienne la sauver

Elle a encore tant à vivre, d'amour à donner
Des rêves à réaliser
Elle s’était mariée à la mauvaise personne
Le temps lui montra rapidement la noirceur de cet homme
Mais elle est restée
Il allait peut-être changé
Aimer c'est aussi savoir pardonner
Mais quand la violence est là
Bien ancrée depuis des années
Peu importe les raisons
Une enfance difficile, un manque de confiance, ou un détail subtil
Elle part rarement cette violence par magie comme ça
Au contraire
Elle grandit
Se nourrit
Elle nous dévore
Détruit notre trésor
La vie un enfer
Alors doit-elle le payer de sa vie?
Direction le funérarium pour cet homme qui n'a su l'aimer que de manière asservie?
Ce n'est pas de sa faute
La folie de l'autre
Mais la vie ainsi

Le briquet, il a saisi
Elle s'est enflammée
Comme ça, en pleine journée
C'est le brasier, la fête de St Jean
Sans la fête, sans Jean
Seuls les hurlements d'une femme de 31 ans
Agonisant dans son sang 
Brûlant sous les flammes de l'enfer
Déversées par son mari, des enfants le père
Devant des témoins, ses voisins
Ils ont pourtant essayé de repousser le mari
Trop tard, le feu avait déjà pris
Les couvertures cherchées à la hâte
Tenter d'éteindre la folie de ce psychopathe
Mais elles-mêmes brûlent de partout
Dans un instant, son âme vers des chemins plus doux
Les gestes en vain ne servent plus à rien
Tout ça pour un divorce mal supporté
Des violences répétées
Il lui a pris sa vie
Les témoins ne peuvent que la confier à dieu
Impuissant, la barbarie devant eux 
Tellement le produit fut puissant
Après tout, c’était le but
Mettre des limites, rendre l'autre obéissant
Sauf qu'il n'y aura plus jamais de dispute
Obéissance éternelle
Au ciel
Elle a cessé de crier
De respirer
Elle s'appelait Chahinez
Tuée par amour, fin de l’antithèse.

*****
 
La mer, mère de mon cœur
Berceuse de mes nuits
Calmant de ma vie
Par beau temps ou cieux noircissants
Venteux et effrayants
Tes embruns toujours me portant
M'enlaçant
Me rassurant 
Dans ce monde si troublant
J’espère te revoir de mon vivant
Toi que j'aime comme une mère aime son enfant
Toi qui m'a vu faire mes premiers pas
Je suis maintenant si loin de toi
Vingt ans déjà
Trop de temps se sont écoulés
Sans pouvoir regarder ton immensité
Sentir ta force, ta grandeur,tes odeurs
Mes cendres, un jour à tout jamais 
Dans tes profondeurs, en paix

*****

Décimer des forets entières
Pour nous faire des tonnes d'étagères
Afin de ranger toutes nos affaires
Qu'on n'utilisera même pas
Pendant que d'autres n'ont même pas
Un petit bout de bois
Se réchauffer l'hiver quand il fait bien froid
Travailler pour consommer
Consommer pour exister
Exister pour paraître
Paraître et ne plus être
Avoir au lieu d'être
Se droguer, boire et fumer 
Pour oublier
Notre vie de misère malgré nos richesses
Notre vie de misère nous empêchant d’accéder à ces richesses
Richesses qui nous semblent tellement synonyme d'être 
Spiral infernal
Malheur abyssal
Au loin la mer
Un jour qui sait, j'irai
Je la retrouverai
Pour le moment, la societe m'a tout pris
Et cela, depuis tout petit
L’école pour travailler
Travailler pour consommer
Payer à coup de lance-pierres
Bien en rang mais moi je reste derrière
Je suffoque de cette vie loufoque
Je me sens trépasser, je sens que je perds pied
Oui je rêve de revoir la mer
Je rêve d'une autre vie
A des années lumières de celle-ci
Je partirai, laissant le passé loin derrière
Loin des galères, de cette misère sociale et financière
Nous aurons notre petite chaumière
Face à la mer
Je cultiverai la terre
Je saurai ce que je mets dans mon assiette
Chaque jour sera un jour de fête
Nous aurons peu mais nous seront tellement mieux
Heureux
Et plus que tout, nous serons tous les deux
Tu me liras du Maupassant, du Sabatier
Nous dévorerons des livres entiers
Toute la journée
Jour et nuit
Jusqu'à l'infini
Comme notre amour 
Pas celui d'un plan d'un jour
Celui qui dure toujours
On le sait, on le sent
Et cela, dès le tout premier instant
Tout cela sera nos noisettes sauvages
Si loin de cette vie ancienne d’esclavage
Je t'aime
*****
 
L'odeur des marais salants
La grande route en serpent
On a passé Guérande, La Brière, Hoscas
La maison de tonton Joseph toujours là
La p'tite échelle qui monte au toit, passant par le grenier
Remplis de vieux livres en une malle bien fermée
Les p'tits sabots au dessus de la porte d'entrée
Encore un peu de patience
Bientôt la délivrance 
On roule encore un peu
Il fait beau, le ciel est bleu
Un joli petit dimanche seul ou bien à deux
Voir même en famille, il n'y a rien de mieux
La p'tite gare comme autrefois
Elle n'a qu'une ligne, deux voies

Puis on arrive sur le port
La vie s'agite dehors
Les gens, les plaisanciers, les marins
Les p'tit restos, crêperies, ou bistrot dès l'matin
Le p'tit carrousel ancien
Il était deja là quand je suis née
C’était hier, c’était demain
Le temps a si vite passé
Les marchands de glace et leur p'tits cabanons
Vous prendrez bien une petite glace à la fraise, framboise ou bien citron
Puis la p'tite plage et son sable fin
Ramasser les coquillages pour en faire des colliers
Ou des coques en faire un bon dîner
Les vieilles chaises de camping à fleurs orange et marron
Regarder le temps, regarder la mer, c'était si bon
Le grand hôtel sur la droite
Le p'tit camping un peu plus loin
Il y en a pour tous les goûts, les budgets, c 'est ça qu'est bien
Comme une communion sociale
Tout le monde se côtoie, les p'tits bateaux comme les grandes voiles 
Son climat, doux, apaisant et sain
Ici le mauvais temps s'en va toujours bien vite
Afin que petits et grands en profitent
A peine le temps de compter jusqu'à huit 
Plus loin, la route, les bois
On quitte progressivement le brouhaha
De belles maison anciennes aux volets bleus et au mur blanc
Laissant la lumière vive du soleil reflechissant
Les p'tit jardins, les vieux portails grinçants, rien a changé depuis d’antan
Puis la côte sauvage apparaît
Des falaises à pertes de vue 
L’océan, les mouettes, un sentiment de liberté qui nous prenait
A peine arrivés, nous voulions déjà y gambader
Pied nus
Des sentiers tout le long
Des petites grottes où nous nous cachions
Des bancs face à la mer
La faune, la flore, les embruns, ses îles au loin si pleins de mystères
En bas mille et un rochers et leurs algues vertes
Nos p'tites sandales en plastique
Elles faisaient ploc ploc, nous glissions, c’était magique
Nos pelles, nos seaux, nos épuisettes
Plein d'aventures comme ceux de Blyton dans le clan des sept
Jamais personne, telle une île déserte
Juste nous, notre enfance  et nos souvenirs
A ce moment là, juste l'instant présent, pas d'avenir 
Ode au Pouliguen
J’espère te revoir demain
J'ai marché sur ton sable avant de marcher sur l'asphalte
Ton iode, tes embruns coulent en moi, quand j'en parle, cela encore m'exalte
Je pense à toi chaque jour
Comme on le ferait pour un grand amour
Mais tu l'as été, tu l'es, le seras pour toujours,
Toi le Pouliguen, mon p'tit coin de paradis, mon p'tit troubadour
Rien que ton nom déclenche en moi mille et un sens qui s’éveillent 
Mille et une notes qui m'émerveillent
Mille et un mots
Mille et une photos
Tel un peintre, un musicien en pleine création d'une œuvre d'art 
Ton bleu océan, tes goélands, tes nuages blancs
C'est chez toi que j'aimerai faire mes deniers pas de vieillard
Tu es vivante dans mon cœur et mon esprit 
Pour la vie et au delà, il y a des lieux qui sont comme ça
Cela ne s'explique pas
C'était même deja écrit 
Ces lieux sont éternels
Toi le Pouliguen, tu l'es, les gens viennent te voir, intergénérationnelle

Depuis la nuit des temps et pour encore bien longtemps
Tant que tu seras
Nous serons là
Dans tes rues, ton port, ton sable, tes plages, tes falaises
Aussi vivantes et sauvages que les chevaux le long des routes camarguaises

 

*****

 
Petit poisson deviendra grand
Besoin d'un bocal plus grand
Mais toujours ce sentiment
De tourner en rond 
Malgré de plus grandes dimensions
Déjà petit, il demandait à sa maman:

- Dis maman c'est ça la vie?
Étudier, travailler, consommer, retraité, mot croisés, décédé?
- Que veut tu faire d'autre mon petit?
C'est comme ça, c 'est ça la vie
Arrêtes de te poser des questions
Va faire tes devoirs, il est tard
Demain école, contrôles et interrogations
Petit poisson lui rêvait d'autre chose
Une vie sans overdose
Une vie meilleure, riche de l'intérieur
Un ailleurs
Sans gaspillage
Ni rejet de l'autre par sa couleur, son age.
Une vie libre et heureuse, moins douloureuse
Il ne sait pas comment mais il y arrivera
Un jour, rejoindre la mer, au loin, là bas

*****

Sourire au temps qui passe
Sourire face aux impasses
Sourire à la vie
Sourire malgré les soucis

Sourire qu'ils soient grands ou petits
Sourire à nos blessures du passé, du présent
Sourire adoucir nos ruptures, nos deuils, nos aventures

Sourire pour ne pas tomber
Sourire pour se relever
Sourire dans tes bras
Sourire même quand tu n'es pas là
Sourire à ton absence qu'elle soit pour un jour
Sourire à ton absence qu'elle soit pour toujours
Sourire comme certains gens des camps
Sourire se réjouissant, aujourd'hui, beau temps
Sourire on aura moins froid pour couper le bois
Sourire malgré la faim; le ciel, les étoiles comme coupe-faim
Sourire pour s'évader
Sourire se libérer
Sourire pour rayonner
Sourire pour aider
Sourire même le jour de partir
Sourire au passé avant de trépasser
Sourire au paradis
Sourire à l’infini
Sourire

*****
 
Dans le bleu du ciel
Dans le blanc des nuages
Le vert des paysages
Le noir de la nuit
Le jaune des étoiles
Brillant à l’infini 
J'rêve que j'mets les voiles
Vers d'autres rivages
La terre rouge sang 
Les larmes des enfants
Le sort des femmes, en Afghanistan
On se sent impuissant
Cette violence tout l'temps
Le manque d'entre aide
C'est chacun pour soi
On dénigre les Mohamed
L'amalgame est roi
Souvent j'me demande
Mais qu'est ce que j'fais là
C'est pas ma planète à moi
Je me sens pas d'votre bande
Quand j'leve les yeux aux ciels
Qu'j'vois un arc en ciel
Je me sens proche des cieux
Tour est si pur chez eux
Alors qu"ici bas
Tout n'est que destruction
Violation, collaboration
Pouvoir et pognon
On apprends rien de l histoire
On recommence sans fin
C'est toujours la même histoire
Qui n'a jamais de fin
Alors je pense à toi
Toi mon autre moi
Mon miroir, mon chez moi
Un jour direction la mer
Nous fuirons cette terre
Devenue misère
Ta main dans la mienne
Vers une vie de bohème
Rejoindre d'autre lieux
Purs comme ceux des cieux

*****
 
Peindre avec son âme
Dessiner avec ses larmes
Photographier avec son cœur
Amener un peu d'bohneur
Se libérer de cette noirceur
Même la nature en colère
De partout, au delà des mers
Étouffant sous les erreurs humaines
Crachant sa lave, ses pluies diluviennes
Comme expiant sa peine
On était si bien avant
Mais on ne se rappelle même plus c'était quand
Avant les constructions
Avant les déforestations

Avant les usines chimiques
Avant les bombes thermiques
Avant les guerres, la famine, la misère
Avant au fond que l'humain ne soit là
Triste constat
L'homme détruit son propre habitat
Cette planète terre
Sa planète mère
Et le pire, il ne le voit même pas
Posséder, s amuser
Sont ses seuls priorités
Pendant ce temps là, le monde s’enroule
Le covid décime les foules
Je n'ai même plus ta main dans la mienne
Ton corps contre le mien
Chaque soir et matin
Chacun dans nos villes 
Nous protéger d'cette folie humaine
Le pouvoir , l'argent, il parait que c'est viril
Agir en humain pour un meilleur demain
Ne serait ce pas plus intelligent pour le bonheur de tant de gens?
Tu me manques
Je t aime


*****
 
S'aimer sous la pluie
Danser sous les orages
Vivre intensément peu importe son age
S'endormir sous la chaleur
Se lever malgré le froid, le manque d'ardeur
Voir la lumière dans la noirceur
Se relever de ses erreurs
Aller de l'avant peu importe le temps
Faire de chaque galère une rage
Faire de chaque graine un arbre fleurit
Faire de chaque chute un but
Une occasion d’apprendre la vie
Ta main dans la mienne à l'infini

*****
 
Au pays des nuages
J'écris mes propres pages
Un livre rien qu'à moi
Où être soi est roi
Vivre ses rêves une reine
Pas de place pour larmes et peines
Je fais de ma vie une merveille
Au pays du soleil
Brillant sous les étoiles
Sous la lumière de la lune
Qui en moi, la flamme rallume
Une vie droite et forte comme une cathédrale
Tendre comme ta main sur mon corps chaque matin
L'imaginaire notre bulle
Contes et légendes jusqu'au crépuscule
Loin de cette terre de misère
Où l'humain s'est tant perdu en chemin
Je vole encore plus haut vers le ciel
Mon refuge éternel
Ta main dans la mienne
La vie ainsi, est si belle
*****
 
J'me suis toujours demandée
Où vont les âmes blessés
Les cœur brisés
Esseulés
Meurtris par la vie
Se terrent ils dans le noir
Chez eux, tard le soir
Au fond de l’océan, loin des méchants
Là haut dans le ciel
A l'écart d'la folie humaine
Sans doute ces étoiles par milliers
Sont ils tous ces blessés de la vie
Ils renaissent brillant pleinement dans l'infini

*****


J'ai l'impression que c'était hier
La maison de Candy
La p'tite coiffeuse Barbie
Les dimanche en Brière
Au bord de la mer
Les verres de Tang

Les flans Alsa
Pistache ou chocolat

Les virées en bateau

Le dimanche quand il faisait beau
Parfois sous le vent, ça tangue
Comme la vie
S'accrocher, ne pas tomber du nid
Il y avait le Flunch au centre commercial
Jambon frites, îles flottantes
Quand t'es gamin, un plaisir colossal
J'étais impatiente

Comme pour les framboises du jardin
Qu'on cueillait à la main
Faire des clafoutis
Le poulet frites du dimanche roti au four
L'hiver comme les beaux jours
Une tradition dominicale, je me souviens encore de l'odeur
Un régal

La communion, la p'tite robe blanche
Le premier appareil photo
Les pellicules carrés,  les albums plastifiés

Les p'tits gâteaux de la boulangerie
Enveloppez dans du papier , un p'tit instant de vie

Sans oubliez la p'tite phrase "Et avec ceci?"

Et puis les vacances en caravane Erka
Sarzeau, le Pouliguen, ici ou là
La maternelle
Ses premières amitiés
Elles sont toujours belles
A cet age là, on croit que c'est pour la vie
Pourtant ca pourrait
Mais pour un tas de raisons, ca ne dure jamais
Ou si rarement
Qu'on en est tout étonné
De parler de decennies d'amitié
La faute à qui, la faute à la vie
La faute à chacun
Chacun son chemin
Selon ses convictions
Son vécu, ses abandons
Les sentiments finissent par fâner
Jauni par le temps
Les deceptions, les désillusions
Souvent ce sentiment de gâchis
C'est la vie
Chacun ses choix, sa philosophie
Chaque année renait le printemps
Des nouvelles rencontres ici ou là
On fera ensemble un bout de chemin
Ou pas
L'avenir nous le dira

Les premiers pas sur le sable
La cote sauvage , les chaises marrons à fleurs
Un p'tit gouter sur la pliante table
Quelques photos que j'ai encore
L'éte 76
Une canicule qui pèse
Un peu comme la vie
Ca va, ca vient
On s'adapte, on survit
Réussir au mieux sa vie
Et non dans la vie

Puis les premiers voyages en train
Partir tot le matin
Même pas 4 ans, c'est l'aventure
Le p'tit ours, salopette bleue en main
Un peu de lecture, coloriage
Un livre ou deux pour le voyage
Pif Gadget, panpan lapin
Des heures de Corail
Ralier Paris alors qu'on n'habite pas bien loin
La vie s'écoule doucement
Les paysages defilent lentement
Puis l'arrivée des premiers TGV
Orange comme le bec d'un toucan
La vie comme une course, tout va vite
On multiplie les visites
Une nouvelle ère, je me sens deja nostalgique de celle de naguère
Comme la vieille machine à écrire de mon pere
Les anciens telephones, le 22 à Asnieres
Il faut vivre avec son temps
Pas toujours évident
Bien des choses futiles, inutiles
Rendant les gens faussement souriant, dependant à l'argent
Travailler comme des fous
Se payer les marques, des objets , des arnaques
Les plus belles choses sont souvent gratuites
Dessiner sur le sable un grand huit
Etre ensemble, les rires, les sourires, les calins
Apprendre, se détendre, me reveiller prés de toi chaque matin

Et puis il y a eu l'école primaire
L'encre violette
Le préau
En fin d'année, le podium, les fêtes

La découverte de Prévert
Gautier,  des mots, l'imaginaire
Les premiers voyages scolaires
Clisson, ce p'tit train rouge et blanc
Auquel je pense si souvent
J'avais 6 ans
Se croire deja grand
Sans les parents

Piquer niquer , les espaces verts
La gourde en plastique
Les sandwich maison, papier alu, sac plastique

A l’époque, l'écologie, une utopie

Les soirées diapos
Photos à gogo
Pas toujours bien cadrés
Souvenirs de famille, du temps passé
La vieille bagnole toute cabossée
Pas de ceinture, tout le monde entassé
Direction le sud, nationale 7
St Raphael, c'etait la fête
Meme j'ai grandit sans eux
Ecart d'age consequent
C'etait chouette de voir la vie d'avant
Ils avaient l'air heureux
Les pantalons pattes d'eph, les cheveux longs,
Filles ou garcons
Mai 68, la revolution

Puis le collège en autobus
A pied les jours de blocus
Qu'on leur donne plus de sou
Afin de joindre les deux bouts
Moi c'etait mille et une matieres
Scientifiques et litteraires
Avoir un jour un diplome
Un travail, ne pas faire l'aumone
Physique, chimie, blouse blanche, dessin, sport, patin
A glace ou à roulette
Evoluer avec grâce sans se casser la margoulette
Balzac et Maupassant
Une vie, la mienne, celle d'avant
Les classeurs, les fluos
Les crayons de couleurs,  le sac à dos
Les p'tits carnets écrire ses pensées
Des poemes, des idées
Le Canon de mon pere remplacant le p'tit kodak carré bien usé
En bandouliere, saisir ici ou là des instants , des émotions éprouvés

Le lycée, la philo, Rimbaud
Les sorties, les amis
Les premiers copains, les câlins
Les embrassades, les escapades
Sécher les cours, les week-ends toujours trop courts
Prendre le train, se cacher, c'est l'jeu quand on n'a pas payé

Les concerts de Mylène, Bruel ou Goldman
House music, discothèque, la rigolade
Les ballades
En France, en Europe, en Irlande
Chaque noël, le sapin, les guirlandes
Le beurre blanc, les fruits de mer
Cuisinés par ma mère

La bûche au grand marnier comme chaque année
La botte Kinder
Offert par mon père
Quelques rires en souvenirs
La fratrie, les enfants, grandir
Penser à l'avenir
Se construire
Se reconstruire

Chaque instant de douceur
Toujours le bienvenu dans un océan de noirceur
La vie parfois, souvent, si sombre
Bien des secrets, des ombres
Et puis l'université
Les études, un début de liberté, les secrets éclatés

Les premiers contrats, un logement ici ou là
La santé pas toujours là
Un peu comme les amis
Sortir, s'amuser on est entouré
Se confier, parler, on est plus isolé

S'accrocher, avancer, espérer
Se marier, déménager, divorcer
Difficile d'aimer le bon quand on est bien brisé
Pareil en amitié
On rencontre souvent les gens qui nous correspondent
Des gens qui au fond, creusent notre propre tombe
Alors on trie, on pense, on réfléchit, on avance, on mûrit

Pas mal d'errance

Souvent signe de délivrance
Entre deux désespérances

Se chercher, se trouver, pardonner, s’éloigner
Parfois les gens, même des liens du sang

Vous entraînent, il faut savoir couper

Rechuter, se relever
Cela prends des années

La vie, ses plaies, que l'on panse
Et puis le bon, un 23 Mars,

Il était là sur le quai, en face
Dans son beau costume, sa gavroche
Une bien belle approche
Sa douceur, son humour, son amour,
Ses talents d’écrivain, les livres, les poèmes, le théâtre
Un homme courageux, face à la vie, ne rien lâcher, se battre
Un homme bien, comme son père, on l'embrasse ici bas vers l'au-delà

Développer les miens, mes talents, photos, dessins, écriture, peinture

Ne plus rester assis sur le banc
Prendre confiance, la peur c 'était avant

Créer, exposer, éditer, continuer de rêver
Peu importe la santé
Toujours y croire
Même la pandémie
Ne doit pas nous plonger dans la nuit
Dans le noir; garder espoir

Un jour on se reverra
Ensemble sous le même toit
Je t'aime plus que tout
L'avenir droit devant, au bout

Le passé, loin derrière
Ses peines, ses galères
Nous ne sommes qu'un
Toi mon ami, mon amant, ma famille
Dix ans deja, on a rit , on a pleuré, on s'est aimé

Le meilleur est à venir, auprès de toi, vieillir

Le bonheur ensemble, et celui de chacun
Tel sera notre destin
Délicieux tel un p'tit goût de vanille

Notre amour vole à perte de vue tel les embruns, au loin
Pour toujours
Je t'aime mon amour


*****

Ce n'était pas encore mon heure
Je vais pouvoir profiter d'la vie
Encore et encore
De mon chéri, de mon art, de mes amis
Dieu que la vie est belle
Elle me remplit
A l'infini
Eternelle



*****

 

 

Il n'y pas si longtemps

C’était la vie d'avant

La pluie, le vent

Le soleil couchant

Les rires des enfants

Les parcs, les jardins

Le printemps

La campagne, la mer

L'hiver
 

Ces p'tits bonheurs enfantins
 

Prendre un p'tit café le matin

Me réveiller dans tes bras

Faire l'amour

Se dire bonjour

S'aimer

S'enlacer

Des heures à discuter
 

Sur nos auteurs préférés
 

Cuisiner

Jouer

Rire de rien
 

Profiter de tout
 

Se sentir bien
 

Avec toi, mon amour, mon tout
 

La vie, c'était ça
 

Et puis, les rues animées

Les transports bondés

Le travail, les sorties

La vie

Il y a deja eu le Covid

Mais la vie semblait reprendre

Puis, soudain, le sol s'est comme effondré

Plus rien de tendre
 

Une sensation de vide

Tout a basculé
 

On nous a envahit

Pour qui pour quoi

Je ne sais pas

Je ne comprends pas
 

On était si bien avant là bas

C’était chez nous, c’était chez moi

C’était chez toi

Peu importe d'où tu viens

Toujours pour toi une main
 

Notre pays

Notre patrie

Nos maisons

Nos amis
 

Nos logements

Notre terre

Nos mères

Nos pères

Nos sœurs, nos frères

Nos frontières, libres d’accès, d'aller venir

Entre présent et avenir
 

C’était tout ça la vie d'avant

Puis tout a basculé en un instant
 

Je donnerai tout pour revenir en arrière

Te revoir, te serrer, comme avant, naguère 
 

Ne plus voir ces chars

Finit les sortis, les restos, les bars
 

Entendre ces bombes

Creusant nos tombes

Jour et nuit sans répit
 

Détruisant nos chairs

Meurtrissant nos vies, un enfer
 

Mème les oiseaux sont partis

Les villes fantômes, tout est détruit

Plus d'eau, plus d'électricité

Les rues, les immeubles ravagés
 

Quant à boire ou manger

Tout cela, c'est bien loin, c'est du passé

Même les sirènes d'alerte ne sonnent plus

Elle se sont tues
 

De toute façon, qui alerter

A part moi, tout le monde dans la ville est décédé
 

Nous on avait rien demandé

On voulait juste vivre, rire, s'amuser

On nous a tout pris

Du jour au lendemain

Place aux larmes, au chagrin

Le sang

Plus de demain
 

Ils ont pris nos espoirs, nos rêves

Nos présents, nos vies

Pas de dialogue, ni trêve
 

Pour des histoires de territoires

D'argent, de pouvoir

C'est leurs histoires

Moi je voulais juste vieillir à tes cotés

T'aimer pour l'éternité

J'attends patiemment mon instant

Sous peu

Te rejoindre au ciel

Pour un amour éternel

Leur guerre t'a ôte la vie

Toi que j aimais tant mon chéri

Nous nous retrouverons 
 

Nos âmes en symbiose

En union

En attendant, j'écris ces quelques mots

Dire au monde ce que nous vivons

Leur dire faites attention

La veille, on s'amuse, on rit, on vit

Le lendemain, on meurt sous les balles

On se cache, on cavale

On emporte rien

Juste nos vies à sauver, c'est deja bien
 

Les bombes, nos terres, d'immenses tombes

Profitez de la vie

A tout instant, celle ci peut basculer

Oh je sais, ça sonne cliché
 

Mais on s'en rends compte une fois arrivée

Je dois vous laisser

Mon heure est arrivée

Je pars rejoindre mon homme

Loin de la folies des hommes

Sans boire, sans manger,  je n'ai plus la force de lutter

Mon corps au bout de ce qu'il peut supporter

Si on m'avait dit cela il y a quelques jours

Comment croire l'impensable du haut de ma tour
 

L'humanité, parfois je me demande, a t elle vraiment existé

La noirceur entre deux p'tits instants fugace de bonheur

C'est ça la vie

Survivre en permanence, à tout prix

Mème en temps de paix

Car au fond, vous savez, métro boulot dodo 
 

Consommer, s'endetter

Ils se font tout leur magot sur notre dos

Faisant miroiter un faux bonheur 
 

Nos existences, une roue de Hamster
 

Ce n'est pas vraiment une vie

On passe à coté de celle ci

De ce qui compte vraiment

De ceux qui comptent vraiment
 

Le temps, la famille, les amis

La santé, la vie
 

A nous de créer la notre

Une vie, autre
 

Cessons de suivre le troupeau

Suivons nos rêves, nos désirs, nos envies

Pas ceux de nos sociétés, qui construisent leur empire

Sur notre avenir
 

Ne pas avoir de regret quand l'heure sera venu

Soyons heureux pour de bon, pour du beau

Pour ce qui compte vraiment, l'instant présent

Achetons local

Ne plus dépendre de l’international 
 

J'ai la chance de t'avoir connu

De t'avoir aimé

De t'avoir serré
 

Toi, mon cadeau

Mon meilleur ami, mon amant, ma vie
 

Main dans la main, cote à cote sous la couette, dans la rue
 

L'art aussi , mon allié depuis toujours

Vecteur de beauté, de sens, d'amour
 

Alors vivez, profondément, cet instant présent

Tout peut si vite basculer dans le néant

Dans un bain de sang
 

Vous savez, les décisions de ceux qui nous gouvernent,

On ne se rends pas compte mais elles nous conditionnent, nous enferment

Tels des pions dans une cage dorée, où consommer, le roi, la reine

Et soudain, la guerre est là

Échec et mat

Tout n'est plus que haine
 

Adieu terre ici bas

Je t'aime mon chéri

Nos âmes pour l'éternité

Même leur guerre, au fond, n'aura pas réussit à nous séparer

L'amour plus fort que tout

Je ferme les yeux, je m'endors

Je vous laisse ces mots, mes tableaux

Mes dessins, mes photos
 

Dans un instant, mon âme de mon corps, en dehors

Auprès de toi pour la vie et au delà

Je t'aime

 

*****

 

Direction Madrid

Pour des nuits torrides

Bali

Plages de sable fin à l'infini

J'y dessine ton corps nu, toi , ma vie

Go to Hollywood

Toi ma star, mon sun, ma moon, my sweet mood

Le Canada

Ses espaces sans fin

L’écho de ton nom me revient

Le Sahara

Ses dunes sans fin

Comme my love pour toi

My destiny

Ma meilleure amie 
 

My love, ma reine, mon roi

Paris et ses musées

Dans leur dream, tu fus leur muse

Ils te dessinèrent jusqu'à ce que la mine s'use
 

Le pont des arts

Je t'y enlace, te kiss, chaque soir

Un jour, tu partiras

Mes larmes couleront plus fortes que les chutes Victoria

Mais nous nous retrouverons dans l'au-delà

True love never dies

J'me perds dans tes blues eyes

Take my hand

Save me from the darkness

This world so madness

Où que tu sois, je suis avec toi

Et vice versa

Ce soir,  juste toi et moi

Une bonne food

I feel good
 

Devant la ch'minée

Blottis, serrés

Je ferme les yeux

Tu me fais voyager

Ton corps un immense pays

Où coule la fontaine de la vie

 

*****

 

Excusez moi d'exister

De ne pas vouloir, le masque, porter

Celui consistant à jouer un rôle

Voir ses rêves passées à tour de rôle
 

Rentrer dans le moule

Serrée dans la foule
 

A vie, dans une roue tourne

Besoin de respirer

Une bulle sociale

Une liberté

De la richesse verbale

Des paysages à l'infini

Immaculés, non pollués
 

Excusez moi d'être moi

D'avoir ma vie à moi

La mienne pas celle dictée par les lois

La conso, le métro, boulot, dodo

Excusez moi de peu consommer

Le vrai bonheur, il ne s’achète

Il est dans nos têtes

Dans tes bras, enlacés
 

Excusez moi de prendre du temps pour moi

D'avoir besoin de recul sur le monde, tout ca, moi

Navrée de ne pas trop me lier

Ou alors de profondes sincères amitiés

Et d'amour désintéressé

Loin des réseaux, de la societe de conso

Des menteurs, des pollueurs

Besoin de lumière, d'espoir, de lueur
 

Vous pouvez me juger

Gaspiller votre temps pour me dénigrer

Je suis triste, vous n'avez que cela comme activité

Tout comme parler pour ne rien dire

Alors que chaque mot vaut de l'or

Je pense à tout cela le soir quand je m'endors

Quand je pense au monde, je ne vois que le pire

Dehors c'est juste la mort

Guerre, famine, virus, vermines, précarité, rien à manger
 

Dans tes bras, tout n'est que sécurité, paix, s'aimer, sincerité
 

Excusez moi de passer souvent mon chemin

Les gens comme vous me font fuir, à jamais, au loin
 

Être en prime parfois, souvent, le pilier de quelqu'un

La gentillesse parfois, souvent, une faiblesse

Bien des plumes parfois, souvent on laisse
 

Se penser ami, mari, famille
 

Combler sa vie, leur vie
 

Des années

Au détriment de la notre 
 

Devenir esclave et non apôtre 
 

Et un matin, se réveiller

Se dire mais tu étais là, quand j ai eu besoin, à mes cotés?

Où étiez vous toutes ces années?

Depuis que je suis née?

Apprendre à dire non

Exister pour de bon
 

Quand à remplir mes placards

Pour en retour quoi, le silence le soir?

Remplissons plutôt nos cœurs

Ne soyons plus acheteurs
 

J'ignore désormais les mots méchants

Les jugements
 

Juste car au fond on est différent?

Être soi n'a pas de prix

Créer, penser
 

Être la femme de ta vie

T'aimer, t'enlacer

Je vis isolée mais entourée dans mon cœur, mon art, mon lit, tes bras, ma vie

La liberté, l'amour c'est avant tout dans nos cœurs

Cessons d'avoir peur

Place au vrai bonheur 
 

Acteur de nos vies

Silence, on tourne à l'infini

Le film de nos vies

Non une roue sans fin, prisonnier, de cette vie

Que l'on nous vends comme un poison doré

Tout ce qui brille n'est pas or

Le monde, souvent hostile dehors

Les faux amis, les faux amants

Consommer, acheter dans les supermarchés 
 

Comme une drogue, un doux amant

Mon verre est plein

Plein de chagrin

Je veux un meilleur destin

Le mien

Avec le tien

Viens, le reste on s 'en fou
 

Laissons les entre fous

Aidons, aimons, vivons

Je ne me fais plus trop d'illusion sur “les gens”

Le monde d’après?
 

Comme avant

En pire, c'est désespérant

Alors je me ressource auprès de toi

Mon autre moi

Mon miroir, mon toit, mon double

Tes mots, tes bras, valent des milliards de roubles

Je t'aime

 

*****

 

Pouvoir, argent, guerre, misère, galère

Ainsi va la vie sur terre

Sans fin, depuis toujours, aussi souvent que je regarde en arrière
 

Le temps passe mais les roses piquantes restent entières

A l'infini repoussent, leur racine bien ancrées dans leur charnières
 

La faute à qui, la faute à quoi, je ne sais pas, je n'arrive pas m'y faire

Au début il n'y avait rien

Puis la vie, les animaux, les humains

2022 tout n'est que virus, climat, guerre, souffrance, sans fin

La fin du monde à grand pas approche

Dans un avenir proche

Réveillez vous!

Mais ils ne m'entendent pas

Trop occupés à posséder, acheter

A vouloir un bien, un territoire

Au lieu de faire leur bien, assainir leur terroir
 

Sauvons ce qui reste

Aidons les gens bien

Photographions, dessinons, écrivons, peignons
 

Aimons nous, parlons nous

Avant que demain nous emporte

Ou qui sait ce soir, peut être la fin, derrière nos portes

Pour cela qu'un sms à toi chaque soir
 

Un je t'aime plein d'amour, plein d'espoir
 

Que chaque jour, j'essaye désormais de vivre sans haine

Voir sans fin ce gâchi à l'infini me gangraine
 

Ils ne savent pas ce qu'ils font

Cessons de perdre notre temps

A vouloir enseigner le bien au diable en eux tout puissant

Aimons, aidons,  ceux qui de par leur regard pur

Si profondément le sont, méritant

Away les âmes impures
 

Je remercie la vie d'avoir croisé ton chemin

Tu as fait de moi quelqu'un de meilleur

Purifié mon cœur

Mon âme, mon esprit

Sur un meilleur et bon chemin tu m'as mis

Partons ensemble à tout jamais

Sur notre route à nous, loin des fous

Loin de leur mensonge, de leur violence, de leur errance

Volons vers nos songes,  la bienveillance, nos corps unis en attirance

Lumière à l'infini

Lux aeterna, pour la vie

*****

 

 

Pouvoir, argent, guerre, misère, galère

Ainsi va la vie sur terre

Sans fin, depuis toujours, aussi souvent que je regarde en arrière
 

Le temps passe mais les roses piquantes restent entières

A l'infini repoussent, leur racine bien ancrées dans leur charnières
 

La faute à qui, la faute à quoi, je ne sais pas, je n'arrive pas m'y faire

Au début il n'y avait rien

Puis la vie, les animaux, les humains

2022 tout n'est que virus, climat, guerre, souffrance, sans fin

La fin du monde à grand pas approche

Dans un avenir proche

Réveillez vous!

Mais ils ne m'entendent pas

Trop occupés à posséder, acheter

A vouloir un bien, un territoire

Au lieu de faire leur bien, assainir leur terroir
 

Sauvons ce qui reste

Aidons les gens bien

Photographions, dessinons, écrivons, peignons
 

Aimons nous, parlons nous

Avant que demain nous emporte

Ou qui sait ce soir, peut être la fin, derrière nos portes

Pour cela qu'un sms à toi chaque soir
 

Un je t'aime plein d'amour, plein d'espoir
 

Que chaque jour, j'essaye désormais de vivre sans haine

Voir sans fin ce gâchi à l'infini me gangraine
 

Ils ne savent pas ce qu'ils font

Cessons de perdre notre temps

A vouloir enseigner le bien au diable en eux tout puissant

Aimons, aidons,  ceux qui de par leur regard pur

Si profondément le sont, méritant

Away les âmes impures
 

Je remercie la vie d'avoir croisé ton chemin

Tu as fait de moi quelqu'un de meilleur

Purifié mon cœur

Mon âme, mon esprit

Sur un meilleur et bon chemin tu m'as mis

Partons ensemble à tout jamais

Sur notre route à nous, loin des fous

Loin de leur mensonge, de leur violence, de leur errance

Volons vers nos songes,  la bienveillance, nos corps unis en attirance

Lumière à l'infini

Lux aeterna, pour la vie

*****

 

Mélancolie

Nostalgie

Le temps passé ne reviendra plus

Bien des gens aimés définitivement perdus

Restent leurs souvenirs fugaces

Peu à peu la mémoire s'efface

Bientôt nous aussi, notre âme trépasse

Tôt ou tard, tel est la destinée de chacun

Naître pour mourir, dans 30 ans, ce soir ou demain
 

Tic tac, faire du présent un habitacle

Le temps qui passe, un oracle
 

Un ami, un allié, un être démoniaque 
 

Nos corps vieillissants, trébuchants mais toujours cette niaque

Survivre aux aléas, aux regrets, aux maladies cardiaques
 

Le temps faisant souvent de nos rêves des réalités utopiques à vie

Des regrets et déceptions aigris, à l'infini

Tant d'obstacles et souffrances auraient pu être évités, si la raison de chacun l'avait emporté, quel gâchis
 

Mais le temps nous apportant aussi parfois du bonheur sans fin

Peu importe le passé

La lumière comme destin
 

Celle de vivre auprès de l'être aimé

De créer de nos modestes mains

Des images, des dessins, des peintures, des ratures

Des mots pensés pansant les maux

Les nôtres, les vôtres, les leurs 
 

L'art un anti douleur
 

Embellissant les âmes souvent noircis par l’infâme 
 

Rendant le monde un peu plus beau

Plus supportable, moins suffocant, détestable 
 

Rendant confiance aux âmes en errance 
 

Pour que demain un nouveau jour

Les soucis au loin là haut  s'envolent pour toujours
 

Ce temps nous enveloppe deja d'un futur imminent 
 

Dont le présent, déjà passé, à chaque pas, déterminant

Afin de dire le moment venu, j'ai tout vécu, j'ai été vivant
 

*****

 

 

Mélancolie

Nostalgie

Le temps passé ne reviendra plus

Bien des gens aimés définitivement perdus

Restent leurs souvenirs fugaces

Peu à peu la mémoire s'efface

Bientôt nous aussi, notre âme trépasse

Tôt ou tard, tel est la destinée de chacun

Naître pour mourir, dans 30 ans, ce soir ou demain
 

Tic tac, faire du présent un habitacle

Le temps qui passe, un oracle
 

Un ami, un allié, un être démoniaque 
 

Nos corps vieillissants, trébuchants mais toujours cette niaque

Survivre aux aléas, aux regrets, aux maladies cardiaques
 

Le temps faisant souvent de nos rêves des réalités utopiques à vie

Des regrets et déceptions aigris, à l'infini

Tant d'obstacles et souffrances auraient pu être évités, si la raison de chacun l'avait emporté, quel gâchis
 

Mais le temps nous apportant aussi parfois du bonheur sans fin

Peu importe le passé

La lumière comme destin
 

Celle de vivre auprès de l'être aimé

De créer de nos modestes mains

Des images, des dessins, des peintures, des ratures

Des mots pensés pansant les maux

Les nôtres, les vôtres, les leurs 
 

L'art un anti douleur
 

Embellissant les âmes souvent noircis par l’infâme 
 

Rendant le monde un peu plus beau

Plus supportable, moins suffocant, détestable 
 

Rendant confiance aux âmes en errance 
 

Pour que demain un nouveau jour

Les soucis au loin là haut  s'envolent pour toujours
 

Ce temps nous enveloppe deja d'un futur imminent 
 

Dont le présent, déjà passé, à chaque pas, déterminant

Afin de dire le moment venu, j'ai tout vécu, j'ai été vivant
 

*****

 

 

Au fil des mots…suite…

 

Petits textes...poèmes...poésies...pensées de vie...haïku...contes...

 

*****

 

L'avantage d'un ami imaginaire
C'est que, contrairement à ceux sur terre,
Ils sont sincères
On partage nos joies, nos peines
Sans rancœur, coup bas, ni haine
On se comprends vraiment
La vie s'écoule tranquillement
Suffit de regarder un oiseau, un nuage,
Une étoile, au loin un bateau
On l’aperçoit toujours, même vers l'autre rivage
Il vient à nous, nous fait du bien, atténue nos chagrins
Un peu comme le soleil, un jour de beau temps
Sur notre peau
En fait, il est partout où que je sois
Il m'accompagne sans jamais m'étouffer, me harceler
Jamais un geste, un mot de trop
S'il commet des erreurs, il réfléchit, analyse
Il s'excuse vraiment avec une petite bise
Tout vient du fond de son cœur
Dans la bienveillance, la douceur
Jamais de noirceur
Pourtant lui aussi, a du connaître le malheur
Cela fait partit de la vie
Mais ensuite, souvent les gens reproduisent, et l'on subit
Je ne sais pas pourquoi sur terre, ici bas
Utopiques sont ces valeurs
Je ne comprends pas
Peut être l'argent, le pouvoir, trop de malheurs
Des désillusions alors on compense par la société de conso
Les réseaux
La drogue, l'alcool, les soirées
Pour oublier
Le pouvoir, le besoin de plaire
De dominer les plus faibles
A les voir, on dirait que cela les aide
Sans compter paraître et avoir
A ras bord, les placards
Et dans leur cœur, la pierre, le noir
Je ne cherche plus ni à comprendre
Ni me faire des amis
Je reste moi,avec mes passions , mes valeurs
Mon chéri asperger
Et la vie qui va et vient avec son lot de soucis, de malheurs et de bonheur
Une vie simple sans chi-chi
C'est sans doute ça, la vie
Je fais parfois des rencontres
Parfois bien, parfois à l'encontre
Je ne m'en offusque plus
Je peux tout comprendre mais plus subir
Le temps un allié
Mais pour certains, il ne fait qu'empirer leur toxicité
Je préfère être que avoir
Mille amis toxiques justement et plein de biens dans mes placards
Une sorte de jeûne sociale, de l'humain
Une forme de précarité globale
Choisis et non subit
Avoir peu mais vivre, et tellement mieux
L'humain parlons en, plutôt monstre que bienveillant
Souvent une idée derrière la tète, parfois sincère mais dont la manière de vivre ou penser n'est pas la mienne
L'individualisme prends tellement souvent le dessus
Comme devenir un mouton, un poisson dans son bocal
Un hamster tournant à vie dans sa misère intérieure
Je l'ai trop vu
Cela en devient banal
D'où ce besoin devenu presque viscéral
De vivre loin des gens, tout en restant là, aidant
Une proximité distante, de jour comme de nuit à toute heure
Je me confie à mon ami imaginaire au delà de mon chéri perger
Il n'a ni couleur, ni patrie
Ni arme dans sa vie
Que ses mots et son humanisme comme fardeau
Voyant le meilleur en chacun
Et au besoin, passant son chemin
Et dieu sait si lui aussi l'a passé son chemin
Lui aussi tellement déçu de l'humain
Être civilisé ce n'est pas de marques portées
Ni se tenir à carreau bien dans le rang
Ou sortir les poings pour se sentir grand, fort, viril
On doit être capable de vivre seule ou à plusieurs sur une ile
C'est se parler, communiquer, ne jamais juger
Écouter, comprendre
Dans toute cette mélasse, ces méandres
Et surtout avant tout aimer
Peu importe que l'autre soit riche ou pauvre
De telle religion ou athée
Avec un costume ou un simple tee-shirt mauve
Mais il y a tellement de profiteurs, de manipulateurs
De menteurs
Au féminin, au masculin
C'est devenu la grande majorité des gens
Une manière pour eux de survivre
Mais ceux qui nous dirigent ont aussi ainsi rendu le monde
Il y a bien longtemps que l'on se prends plus la main pour faire une ronde
De fraternité, de liberté, d'égalité
Diviser pour mieux régner
Appauvrir les hommes jusqu'à leur âme
Comme anesthésier de vivre bien dans les cases depuis la maternelle
Le travail comme un esclavage moderne
Enrichissant les plus grands
Au détriment chacun
Les femmes sous payées, touchées, maltraités
Alors qu'une autre vie est possible, si belle....
Si chacun s'en donnait la peine
Les gens d'en haut, les gens d'en bas
Mieux aimer
Mieux consommer
Là, la planète se meurt
Les animaux en voie d'extinction
Les gens se tirent dessus au moindre heurs
Les virus, le climat, tout part en déroute
Comme si noirceur , notre destination
Les gens, moi inclus, je me perds
Je ne retrouve plus souvent mon chemin, ma route
Alors je pense à mon chéri, mon art, mon ami imaginaire
Je retrouve un équilibre qui me permets d'avancer
Je continue d'être là, d'aider
Mais toujours dans cette distance bienveillante
Un peu comme Romy Schneider
On disait d'elle, ouverte et fermée à la fois
Mystérieuse, anxieuse,
Mélancolique, dépressive et joyeuse
Le monde nous rend ainsi
Nous les gens sensibles, sur efficient
Qui pensons par arborescence
Les choses, les gens dans leur essence
On se fraye un chemin dans la jungle abyssale
Nous vivons souvent isolés, cachés
Loin de la noirceur, des malheurs
Dans un gâchis et une indifférence générale
Envers les plus faibles ou la planète qui se meurt
Dehors tout n'est qu'hostilité, superficialité
Malgré tout, la vie est belle
Lux aeterna
Lumière éternelle
Il continue de faire beau sous les bombes, les violeurs
Pres de chaque pierre, toujours une fleur
Un oiseau dans le ciel au dessus des barbelés
Comme un signe de la vie qui nous dit t'en fais pas, je suis là
Ca va aller, tu vas te relever
Sans doute, cet ami imaginaire
Quoique l'on vive, il est toujours là
Sur terre, dans les airs
Adoucir cette terre ici bas.

 

*****

 

Les jours de pluie
Quand tout est gris
Que rien ne va
L'envie d'abandonner est là
Je pense à mon oncle qui a connu les camps
Je compare puis je repars,
Je vais de l'avant
Il a survécu
Bien qu'il ne parlait plus
Traumatisé des expériences médicales
Dont l'issue pour beaucoup fut fatale
De l’internement forcé au camp de Dachau
Où régnait l'horreur qu'il pleuve ou qu'il fasse beau
Lui qui prônait seulement la paix, l'espoir
Je me sens si triste quand je pense à ce qu'il a subi
Ça l'est déjà profondément dans les livres mais quand cela touche un être tant aimé
Qu'on a adoré, qu'on a chéri
On se sent nous-même meurtri
Dans notre âme, 
Un immense poids sur notre dos
Comme un fardeau
L'infâme
Mais aussi la responsabilité d'en parler
Pour ne jamais oublier ni voir un jour cela recommencer
Je revois son regard bienveillant
Sa gavroche, sa bonté, son humanité
Assis au coin de la table
La toilé cirée, l'odeur du café
Les biscuits bretons dans la boite métallique
Les vieilles armoires en bois
La lavande, les livres au grenier
Les vieux sabots à l'entrée
Un p'tit feu de cheminée
L'escalier qui monte au premier
Mes souvenirs, une promenade photographique
A chaque coup dur, je pense à lui
Je sens sa présence malgré l'absence
Il nous quitta un jour de février
Le printemps n'avait pas encore pointé le bout de son nez
Sa Brière natale encore embrumée
Nous étions en 1984
J'étais en CM1
Je sentais que je ne pourrai plus jamais lui amener des dessins
Le rideau tombe, fin de la pièce de théâtre
Je ne comprenais pas tout, de son vécu mais je voulais l'aider avant tout
Lui réchauffer son cœur, son esprit
Rempli des horreurs nazies
Reposes bien en paix là-haut
Je pense bien à toi
Peut être est-ce toi
Quand je vois l'envol d'un oiseau
Le bruissement d'un arbre
Sans doute, tu purifies le macabre
Quand on voit le monde ici bas, quarante ans après
Tu dois te dire tout ça pour ça, on signe la paix
On commémore et au final, toujours des guerres, du racisme
Tout ça n’était qu'un leurre, un prisme
La planète se meurt
On abat son prochain au moindre heurs
L'humanisme comme les animaux en voie d'extinction
Tout comme le climat
Mon espoir, la rédemption
On bombarde pour des bouts de territoire
On consomme à outrance, en errance, remplissant nos placards
Comme si posséder remplissait justement nos vies 
D'un vide absolu dont l’écho s'entend à l'infini
On boit, on se drogue, on vole, on viole, on oublie
Qui on est, c'est quoi la vie
On reproduit, sans fin, à vie
A l'infinis
Mon seul rayon de soleil
Mon chéri, mon art, la nature, tant de merveilles
Les premiers rayons du matin
Premier bonheur du jour
M'endormir avec toi, dernier plaisir du soir
Tel le chantait à quelques mots près Françoise Hardy
Elle avait tout compris de la vie
Power of love, nature, eternity
Le reste n'est que superficialité
Dénué d’intérêt
Seuls prime l'amour, la paix
Futur, présent ou passé
Un sentiment sombre d'éternité
Les gens répètent inlassablement les mêmes erreurs
Consommer, posséder, voter selon leur peurs
Nos dirigeants gouvernent dans la possession, la domination
De droite , de gauche, tout part en débauche
Diviser pour mieux régner, bien des gens ne vont d’ailleurs même plus voter
Les élus se jouant et diffusant justement cette peur
Amenant encore et encore plus d'extrême, de la haine
De la rancœur
Tout n'est que manipulation, corruption
On se sert dans les caisses de l’État
On roule en Berline teintée pendant que bien des gens volent, se prostituent pour manger
Fouillent dans les poubelles, ou font la queue au restos du cœur, quetter
Les gens d'en haut dépensent à outrance pendant que le petit peuple en errance
Ne finit pas la fin du mois, vide est sa panse
Le SDF dort sous les ponts, sous les lumières des feux d'artifice
Un sentiment écœurant justement d'artifices
Les gens faussement joyeux, commémoration
Liberté, égalité, fraternité
La déclaration des droits de l'homme
Je sens qu'on nous a dupés
Quand je lis la presse, tout cela me semble une pièce de théâtre
Et me laisse un goût âcre
Chacun joue son rôle
C'est ça le plus drôle
Chacun bien à sa place
Comme des élèves bien disciplinés, alignés en classe
Du plus haut de l’état au gens du peuple bien en bas
Et chacun avance, en croyant ce qu'il joue
Pour le bien de chacun, peu importe les moyens
Entre les manipulés et les manipulants
Chacun continue les mêmes erreurs tout en prônant espoir , actions, répétitions
Et le monde continue ainsi
Depuis des siècles, des décennies
Même les menteurs finissent par croire à leurs propos et fausses promesses pleines d'espoir
Ils se convainquent de leur rôle à jouer pour le bien de l'humanité
Alors que seul leur nombril est dans le viseur
Le reste pour tous un leurre
Les riches s'enrichissent, les pauvres s'appauvrissent
Et au milieu les classes moyennes visant le niveau de vie supérieur
Comme les jeux de Game Boy, Mario cumulant des points, à chaque effort
L'ultime but le pallier supérieur
Mais les jeux ont une fin
Pas l’appétit des humains
Chaque matin se lever pour gagner
Toujours en  vouloir plus encore et encore
Une vie entière sans fin à gravir les échelons d'une échelle de conso sans fin
Toute une vie de labeur, un leur, pour tenter d’acquérir le meilleur
Alors que peut être, ils l'ont déjà, riche ou pas, l'essentiel n'est-il pas là?
Un toit, à manger, les amis, la famille, sa moitié, ses bras
Des rires, des sourires, des plaisirs simples, peu coûteux
Lire, danser, le dimanche au bord du lac, pique-niquer jouer au parc
L'envie de toujours voir ailleurs
De consommer sans fin, un leurre
On passe à coté du meilleur
En nous s'éteint toute forme de lueur
Et pendant ce temps, ce monde s'enlise
On ne peut même plus se faire la bise
Avec en prime maintenant virus et climat
Le monde en désarroi
La planète à l'agonie
Mon espoir aussi
Quand on comprends le fonctionnement du monde
Le formatage des gens, des dirigeants
Dès la maternelle, on comprends pourquoi ce sentiment sans fin repart de plus belle
Tout le monde bien en rang
Travailler comme des forcenés
Pour enrichir ceux d'en haut
Appauvrir ceux d'en bas
Nous inclus, surendetter, pour posséder
Il parait que c'est la vraie vie
Depuis que je n'y crois plus
Je me sens plus légère
Je ne reviendrai pas en arrière
Vivre avec peu mais vivre bien
Entouré des siens
Partager un bout de pain
Un feu de bois quand il fait froid
Un verre d eau quand il fait chaud
Respirer, être au grand air
Pas besoin de partir à Buenos-Aires
L'essentiel sous nos yeux, dans tes bras,ici, là
Loin le plus possible d'internet, des smartphones, des écrans
De la télé, de la publicités, des hypermarchés
Un peu de retour à la vie d'avant
Se parler, s'amuser avec peu, se sentir vivant
Quitter ce vide abyssal qu'on nous martèle depuis tant d'années
Qui enrichissent les patronats
Et appauvrissent les âmes, l'esprit, la vie des gens d'en bas
Cuisiner du frais, du sain, consommer local
Ne plus vivre comme un poisson dans son bocal
Vivre nos rêves, se poser, faire une trêve
Vivre paisiblement, lentement, entouré des siens
On économise tant d'argent
Et capitalise en nous tant de bien
Je me dis toi qui fut résistant, interné
Pour avoir diffusé des idées
D'espoir et de paix, d'humanité
Toi qui avait une vie simple de cultivateur
Tu cueillais la vie, sans chercher à t'enrichir, posséder, visant sans fin l'argent, des biens
Tels des braqueurs envers les convoyeurs
La vie n’était pas toujours facile mais un toit, à manger, les siens, on était bien
Oui tu dois te dire tout ça pour ça
Un éternel recommencement, désespérant
Le monde d’après comme on disait pendant le covid
Il est pire qu'avant, un sentiment abyssal de vide
De pollution, d'aberration, de consternation
Alors auprès de mon chéri, mon art
Je photographie, je dessine, j'écris et peint mes peurs, mes espoirs
Amenant un peu de douceur, de bien-être réchauffant les cœurs
De bien des gens qui eux aussi se sentent prisonnier d'un monde qui n'est pas le leur
Alors sauvons ce qui reste
Améliorons ce que l'on peut
A notre niveau
Aidons, aimons
A survivre dans cette planète infecte
Où règne avant tout l'abject
Pendant que la vie, la vraie, continue
Le soleil se lève chaque matin
La nature s’éveille
Elle aussi fait ce qu'elle peut
Pour survivre dans ce cataclysme
Dont le seul responsable est l'Homme
Qui depuis toujours ne pense qu'à posséder
Par tous les moyens
Destruction incluse
Bien qu'intelligent sur deux jambes est totalement passé à côté
De l'humanité
Faisant du présent et de demain
Un véritable enfer sur terre
Alors que tout aurait pu être si bien
Ensemble main dans la main
Au lieu de cela, on subit, on erre
Dans la noirceur, la violence, la misère
L'art et l'amour comme repère
Dans ce monde hostile, avile.

 

*****

 

Comme disait Jean Ferrat
Que serais-je sans toi
Dix ans déjà
Tu m'as montré le meilleur de l'homme
Mon cœur de la maladie tu as sauvé
Par un coup de fil au cardiologue un jour d'hiver
Malgré divers galères
Si c’était à refaire
Je ne reviendrais pas en arrière
Mille et une pathologie, en pronostic vital engagé
Bien que je garde des séquelles à vie
Je suis en vie
Et ça n' a pas de prix
Car prés de moi, tu es, dans ma vie
Tu as su me redonner espoir
Moi qui me sentait en désespérance
De voir l"humanité en errance
Depuis mon enfance
Tu as mis mille et une couleur à ma vie
Tel un Picasso en sa palette peignant la vie
Un Renoir dans son atelier de Provence embaumé de lavande et mille parfums sucrés
Tu as mis mille et une forme à ma vie
Tel un Kandinsky
Illuminant ma vie
Mes nuits
A l’infini
On a connu des hauts des bas
La vie, les soucis, les quiproquos, tout ça
Avec toujours en arrière-plan
Ta main dans la mienne
Ce 23 Mars à la gare
Un amour pérenne
Du matin au soir
Jusqu'à minimum mes cents ans
Une pensée pour mon grand-père parti à cent deux ans
J'ai plongé dans mes racines
Les purifier
En ressortir nettoyer
De l’âme à mon esprit
Divine
Ré-appréciant avec à nouveau insouciance
Tant de plaisirs d'enfance
D'adolescence
Un livre, une recette, un dessin animé
Un lieu, une déco, une madeleine de goûter
Un film, une image panini, une fève, la vie
Depuis la femme que je suis devenue
Je photographie ton corps
Je me mets à nue
Je dessine ton cœur
J'ai de moins en moins peur
Je peins, j'écris notre bonheur
Je crée mille et une chose adoucir la vie des gens
Avec toujours une pensée pour ceux des camps
Qui eux n'ont pas eu le temps
De savourer l'amour à chaque instant
Emportés par la folie des hommes
Au nom d’idéologies  soi disant pour le bien de l'homme
Moi c'est ta folie pergeristique, artistique qui m'emporte
Tes mots qui me transportent
Tes connaissances, ton savoir, vers un ailleurs, une porte
Tel ce texte écrits de tes mains
Publié sur un certain site
Qui m'a mis sur ton chemin
Une pépite
Jusqu'à notre derniers souffle, le rideau rouge restera levée
Une vie comblée
Plein de rire, de sourire, de partage, de tendresse, peu importe notre age
Nous irons sur les bords de la Garonne
Nous balader qui sait prés de Narbonne
Main dans la main savourant chaque instant
Le présent
Merci à tes parents de t'avoir créée
A la vie de les avoir unis
Aux miens, c'est ainsi qu'un matin d'été je suis née
Quatorze plus tard que toi
L'amour ça n’empêche pas
Merci à la vie de m'avoir mis sur ton chemin
Plein de liberté, d'amour
A toi, pour toujours
Comme le disait Jean Ferrat
C'est beau la vie
Te voir, t'embrasser, t'enlacer, être près de toi
Vieillir à tes cotés, saisons après saisons,
T'aimer à en perdre la raison
Avoir que toi comme horizon
Avec comme pont-levis
Un amour profond sincère qui nous unit

 

*****

 

La maison où j'ai grandit
Une des plus chansons de Françoise Hardy
Moi aussi je revois les roses, les allées
Les herbes de la pampa, le fushia
Les haies bien taillées, les framboisiers
Le gazon, la balançoire, les étoiles le soir
Le p'tit puit, le cerisier en fleur
La p'tite marre aux poissons
Le chat, le chien, les fraisier, ca sentait bon
Mais bien sur aussi tant de malheurs
L’infâme, la noirceur
On a tous au fond de notre cœur
Un petit chez soi
Des petits objets, une odeur, une fleur
On en frissonne encore
Malgré la vie, ses aléas, nos peines de cœur
Les années ont passé
Les livres en carton bien rangées
Les poupées dans la malle au grenier
La poussière s'est installée
Les toiles d'araignées
Les gens s'en sont allés
Parfois les maisons vidées
Rasées
De nouveaux locataires ou propriétaires ont succèdés
Alors il nous reste nos souvenirs
L'odeur du pliz, les meubles en bois, la tapisserie rosée
Les rideaux en velours de la même couleur, le culbuto orangé
Le poster de Sarah Kay
La petite boite à dent de lait
Mylène Farmer, Indochine
Les playmobil
Les vieux 45 Tours, c'est bate, c'est in
Le perfecto en cuir, c était la mode
La petite pendule à fleur posée sur la commode
Les classeurs décorés du lycée
Le puzzle de mon chien Toy
Dans les tiroirs mille et une bricoles
Des petits gadgets tels les cadeaux Bonux
Le vendredi soir Thalassa, Interville, Guy Lux
Les mercredis entier devant la télé
Récré A2 , nos héros, l'évasion, un luxe
Les courses à Carrefour
Les yaourts Chambourcy
Les boissons Tang, les BN, les clafoutis, la vie
Le poulet du dimanche
La messe, les chants grégoriens, faire du bateau le matin
La crêperie, le flunch
La caravane Erka, le sportyak, les chaises à fleurs, c'était bien tout ca
La rosée du matin, les beignets de St Brévin
Des petits rien qui font tout , des p'tits bonheur malgré tout
Les premières notes de synthé
Les premiers accords de guitare
Les derniers rayons du soleil le soir
Les carnets de poèmes remplis
De textes, de pensées , de p'tits dessins, joies, peines et soucis
Le Canon T50 remplacant le Kodak-disc
Les albums, les souvenirs en un clic
Un p'tit côté magique
Les pelloches Kodak ou Fuji
La delta 100
Ilford, le noir et blanc
Le quartier HLM
Ses grandes tours, les copains , les copines, les gens qu'on aime
La musique à fond
La techno chez un pote au 10eme
Le ciné, le mac do, les premiers concerts, le shopping du samedi, être ado, de nos jours, naguère
Nos peurs, nos douleurs, un nuage passe
Demain qui sait, les choses changeront peut-être
Le noir, je l’espère, non à vie en chaque être
Les années passent
Les naissances, les galères
Les noëls, les anniversaires
La belle vaisselle, les cadeaux, se faire belle
Le premiers amours
Les vraies amitiés
On croit que c 'est pour toujours
Mais la vie nous prends tant de choses et gens en retour
Souvent je repense à la maison dans laquelle j'ai grandit
Tout me parait si loin, en distance, en temps, l'infini
Je me fais ma ballade photographique
J'erre dans mes souvenirs
Je dessine les lieux, des graphiques
Je pense à l'avenir
A tout ce que j’espère avoir le temps de finir
J'oscille entre joie et peines
Inquiétudes, sérénitude
Qui sait un jour je reviendrai
Je reverrai cette allée
Le petit portail vert
Les roses, les sapins, la mousse sur le toit en hiver
Plus rien ne sera comme avant
Les décès, les adieux, les secrets
Seuls persistera le vent, les premières lueurs du printemps
Les dernières brumes d'automne
Les tempêtes hivernales
Le talent de Marc Chagall
La Tour de Belem à Lisbonne
La pelouse desséchée sous le soleil de plomb l'été
Sans doute, les premiers aléas du climat
Les gens consommaient, rêvaient, on s'en fichait
Le salon de jardin en souvenir
Dans lequel, je revissais le bac, le BTS, la Fac
Un verre d'Oasis, de Seven Up, des biscuits Chamonix, c’était top
Mon cœur plein de nostalgie sur bien des choses, des gens, la vie
Un sentiment avant tout d'immense gâchis
On n'est pas responsable des cartes que l'on a
Mais de ce que l'on en fait
Ainsi va la vie
C est ainsi
Apprendre de nos erreurs
Trier les gens, se faire confiance, au loin la peur
Le passé, nos regrets
Faire avec ce que l'on a
Repenser bien souvent à tout cela
N'en garder que le meilleur
Avant de partir vers un ailleurs
Le parfum des roses
Les glaces de Pornic,
Les embruns du Pouliguen
Les marais salants de Guerande
Les champs dans le sud, de lavande
Continuer de rêver, penser à demain
Se sentir bien
Comme quand on était petit
On ne pensait à rien
On voyait tout en bien
Avant que notre conscience nous rappelle
Sur la notion du bien, du mal
De faire attention, le loup est partout
Dans bien des gens, mais continuer malgré tout
Toujours s'émerveiller avec peu
Les fleurs du jardin botanique
Au parc du grand-blotterau, une nappe, un pique-nique
Le petit train rouge et blanc, premier voyage vers Clisson
On avait six ans, peur de rien, l'avenir en grand
N'aies plus peur de rien, oses.
Fais de ta vie une rêve, une osmose
Entre amour, amitié et art
Le passé loin derrière
L'avenir droit devant
Le présent bien ancré
Plus jamais on erre
Place à l'immensité
Ton amour, l'instant

 

*****

 

Les premiers cris une fois née
Les premiers pas dans l'année
Les premiers mots dans la foulée
Les grandes phrases vers deux ans
Le chemin de l'école vers trois ans
La danse des canards à quatre ans
La fin de la maternelle à cinq ans
L'odeur de l'encre violette, j'ai six ans
Indochine à tue-tête en dansant
Les voyages à Paris à sept ans
Le premier rôle de la mariée à huit ans
La découverte de la photo en même temps
Le premier poste de radio à neuf ans
Mylène Farmer à jamais dans mon coeur
La découverte de Théophile Gautier à dix ans
Les premiers jours au Collège à onze ans
L'école buissonnière à douze ans
Balzac dans ma vie à treize ans
Le T50 , le piano, l'Angleterre à quatorze ans
L'entrée au lycée à quinze ans
La passion pour l'allemand à seize ans
Le bac trilingue à dix sept ans
L'Irlande, les sorties, la vie, bientôt vingt ans
En attendant, l'entrée en fac à  dix  huit ans
Les amours, les amis qui vont et viennent, bientôt dix neuf ans
Comme mes études, je pars en BTS à la vingtaine puis une licence, candidate libre, seize de moyenne, quand ça me plait, j'me sens pousser des ailes
Le travail lui aussi va et vient de cdd en cdi, le mariage, le sud, déjà la trentaine
La vie, ses aléas, ses tracas, mais sur moi veille mon étoile, ma marraine
La maladie, les projets, les nouveaux amis et surtout le bon chéri dans quatre ans la quarantaine
Le coeur multi-atteint, la pandémie, les attentats, le retour de la guerre en Europe, le climat fou, dans trois ans la cinquantaine
Je vieillis dans un monde remplis de haine, où sont passés les saisons, l'humanité, la passion, cela m'interpelle
Mon art qui se développe depuis toujours prends forme ces dernières années partout en galerie et musées dans le monde entier, je commence à vivre quand d'autres sont pré retraite
Il n'y a pas d'age pour être bien dans sa tête
Malgré des pathologies à vie dans ce coeur, par Lyme, meurtri, la précarité, je me bats, rester en vie, et pour un jour mes livres, publiés
De quoi seront fait mes cinquantes prochaines années,  c'est l'inconnu total dans ce monde de fou ou ma santé souvent fatale
Une chose est sur, même au bord de la centaine, je serai avec toi
Chez toi, notre petit nid douillet rien qu'à toi et moi
A Toulouse, que du smile pas de blues
Pour toujours au-delà

 

*****

 

Aimer prends du temps

Que l’on soit adulte ou enfant

En amitié, en amour

On croit bien faire

On pense: c‘est pour toujours

Mais le passé jamais loin

Il rode tout près, là, derrière

Nous faisant bifurquer

Prendre des chemins regrettés

                            Rendant nous-mêmes et la vie si amers

Les bons mots, les gestes, la distance

Les barrières

Nos vies et nos cœurs enchaînés

Tout devient sombre, une errance

On s’emporte pour si peu, en même temps l’on s’en fiche, plus rien n’a d’importance

On en arrive à rejeter l’être aimé alors que c’est surtout nous-même qu’on n’arrive pas aimer

Sans doute trop salie du passé

On ne supporte plus rien

Malgré nos envies, nos désirs, on ne voit plus de lendemain

Sans compter les tonnes de soucis du quotidien

Même la magie de l’instant n’est plus présente

Avoir conscience de soi

De ce qui se dit, se fait ou se fait pas

C‘est déjà une belle avancée

C’est le début, se dire à soi-même, je t’aime

Prendre soin de soi

Se respecter

Dialoguer avec les autres, avec soi

Être présent pour l’autre quand rien ne va

Comment aider quand déjà avec soi-même on n’y arrive pas

Savoir doser

Le temps un allié

Demander, être aidée

Distinguer la toxicité

Ouvrir son cœur, sa porte

Avec une certaine distance bienveillante

Pour qu’un jour les vrais amis se manifestent

Parfois ils étaient déjà là, attendant juste que la chenille devienne papillon

Ou que meilleure soit leur situation

En posant ici ou là des limites

Stopper nos débordements, tout allait bien trop vite

Nous faire réfléchir, penser avant d’agir

Remplissant nos cœurs de joie, une fête

Une fois le changement là, l’envol tel air de printemps

L’amour vrai également sonne à sa porte

Dans tes bras, tu me portes

Blottie, bercée, aimée

Plus peur de rien, juste être bien car avec toi

Je t’aime

Pour toujours et au-delà

 

*****

À quoi sert la gloire

Si personne avec qui la partager le soir

À quoi sert l'argent

Si c'est pour consommer démesurément

Sans aider autrui qui galère dans la vie

Parfois la misère à deux pas de notre porte

On ne s'en rend même pas compte

Enfermés à double tour

Dans nos grandes tours

Notre cœur aussi, la clé jetée au fond du puits

À quoi sert une grande maison

Si c'est pour que le silence y règne à l'unisson

Moi je préfère exposer dans l'ombre

Mes œuvres comme réconfort pour bien des cœurs

Nos âmes sœurs

Leur apportant un sourire, de l'espoir

Il n'est jamais trop tard

Et m'illuminer auprès de ma moitié

Mon pilier, ma vie privée

Loin des ombres, du noir, des décombres

Partageant mille et une choses

Chaque minute, je découvre, j'ose

Le monde extérieur fascinant et si tranchant

Le monde intérieur si effrayant puis rassurant une fois apprivoisé son immensité

Vivre dans un petit studio plein de chaleur, de rires, de sourires

De livres, d'art, d'amour, avec peu être heureux, se divertir

La fin du monde en cours

Les dirigeants, les grands puissants détruisent tout sur leur passage

Le climat, la guerre, tant d'orages

Alors je te serre fort contre mon cœur

Toi et moi sous ce petit toit

*****